Shebam de Alice Cooper à Zappa


  • Xu Xu Fang, Viper au sein #3

    Xu Xu Fang, Viper au sein #3

    par Adehoum Arbane le 18.03.2008 Une ligne de coke plus tard, Johnny Yen s’était aventuré dans un récit richement documenté narrant avec force détails l’histoire de Gordon Plumkin, r
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  • Xu Xu Fang, Viper au sein #2

    Xu Xu Fang, Viper au sein #2

    par Adehoum Arbane le 11.03.2008 Los Angeles International Airport, parfum aseptisé, des californiens en chemise hawaïenne partout, il fait jour et le bleu du ciel semble menacer d’explos
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  • Xu Xu Fang, Viper au sein #1

    Xu Xu Fang, Viper au sein #1

    par Adehoum Arbane le 04.03.2008 Enfoncé dans mon siège, visage à demi posé sur l’appuie-tête qui équipe toutes les secondes classes de tous les A310 du monde, yeux rivés sur le hubl
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  • Carnets de déroute-Chapitre 7 : déroute barrée et fin de parcours

    par Adehoum Arbane le 29.02.2008 Hummm, oui, il est temps de revenir sur les précédentes déclarations. Je tiens à démentir toutes les informations qui ont pu circuler sur le net quant aux derniers événements de l’été. Malgré tout et afin de mettre un terme aux plus folles rumeurs, je tenais à clarifier la réalité de ma situation. En effet, j’ai pour projet de monter mon orchestre rock, les Jarvis Cokés. Nous venons d’enregistrer les premières maquettes en studio et comptons attaquer production et mixage au plus vite. Je planche encore sur le nom de leur premier opus, The White Album Was Grey et In the noise sont actuellement en short list.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 6 : Grand final labellisé Björk

    par Adehoum Arbane le 19.02.2008 Deuxième station : King Of Leon, des fils de pasteur sudiste qui se posent en dignes successeurs de Creedence Clearwater Revival dixit les Inrocks et là, une pensée fulgurante me traversa l’esprit : s’il vous plaît, les mecs, réécoutez Creedence, hein, non ? Quant à King of Leon, le show fut à mon sens passablement mauvais, le fait d’arborer barbe négligée et cheveux longs ne suffit pas pour entrer dans le club très fermé des vrais musiciens. Ma tête bourdonna, mes jambes vacillèrent, lorsque j’entamais la troisième station : Faithless. Ce chapitre se passe de commentaires tant Faithless représente tout ce qu’il y a de plus épouvantablement kitch, nul, exécrable, glauque, bête, gerbant, hardcore pour ne pas dire pornographique, mais que fait la censure, je vous le demande ? Les rois du trip-bof revenaient sur le devant de la scène avec leur unique tube Insomnia : et en plus ils hantent vos nuits ! La souffrance atteignit une sorte de paroxysme cataclysmique lorsque la fin du concert annonça l’arrivée imminente de Björk.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 6 : Jesus & the Mary Chain parmi les siens !

    par Adehoum Arbane le 13.02.2008 Vous voulez rire, vous voulez dire Jesus and The Mary Chain… La formation neurasthénique d'East Kilbride faisait son grand retour en fils spirituels du Velvet, guitares névrosées, chant du cygne, enfin toute la panoplie du parfait petit rocker junkie. Nous ne vîmes que quelques minutes du show, le son était plutôt bon, quand les filles évoquèrent le désir irrémédiable d’aller voir la dernière sensation du moment, CSS. Quelle énorme blague que cette formation qui sait à l’évidence danser le twist, ou tout autre style de chorégraphie sur fond de musique club, mais sérieusement, peut-on parler de Création ?
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  • Carnets de déroute-Chapitre 6 : Quand Truffaz claironne

    par Adehoum Arbane le 05.02.2008 La journée commençait à prendre des atours estivaux, mon corps était enveloppé d’un doux manteau de chaleur, nous nous dirigeâmes vers la deuxième grande scène dont l’esplanade me rappela aussitôt les étendues kilométriques de Woodstock, mais nous n’étions pas là pour nous adonner aux plaisirs simples de la culture hippie mais pour assister au set d’Erik Truffaz. Maître incontesté du Drum & Bass, les sonorités que déployait Truffaz me firent songer à Miles Davis période Big Fun mais aussi à Third de Soft Machine, cette dimension à la fois cool et planante, inquiétante, comme un meurtre dans une nurserie, vous voyez, quelque chose de troublant.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 6 : Je m'enflamme pour Arcade Fire

    par Adehoum Arbane le 29.01.2008 À ce moment précis, alors que je nageais dans le bonheur, une main m’attrapa direction la scène de l’industrie où jouait 2 Many Dj’s. le soi-disant grand mixe, il faut dire que j’éprouve en mon for intérieur un mépris à peine dissimulé pour ceux qui ont usurpé le titre de Dj, je ne veux parler de John Peel, mythique programmateur des Peel’s Sessions de la BBC et grand découvreur de talents devant l’éternel, il fut le premier à diffuser God Save the Queen des Sex Pistols qui à l’époque fit scandale ; bref, John Peel était un homme de confiance, bien que rappelé avant l’heure par Dieu qui devait rêver depuis longtemps d’une telle pointure pour égayer ses soirées Paradise Lost.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 6 : Let the sun Shins !

    par Adehoum Arbane le 21.01.2008 Il est 5 heures, Saint-Cloud s’éveille et les festivaliers sont au rendez-vous, moi je me précipite vers la scène de la Cascade où les Hey Hey My My s’apprêtent à jouer dans la chaleur pastorale. La fosse est clairsemée pourtant le show sans esbroufe me ravit par sa coolitude pop folk assumée, ces mecs sont des geeks, ça se voit comme le nez de Zappa au milieu de la figure. On sent les rats de vinylothèque cherchant parmi les monticules ordonnés et classés des perles oubliées, on songe aussi à ces discussions improbables comme « Wouah, la ligne de basse à la McCartney ! » auquel l’autre répond par un laconique « Yeah, moi je kiffe surtout les arpèges de guitares dans la droite lignée Byrdsienne période Crosby ».
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  • Carnets de déroute-Chapitre 6 : Le rock entre en Seine !

    par Adehoum Arbane le 18.01.2008 Il faut le dire haut et fort comme une guitare déchirant la nuit, le festival est devenu un concept un brin galvaudé depuis Monterey, Woodstock, Altamont et Wight, une sorte de grande messe où les affiches pleines de people rockers côtoient les larges banderoles publicitaires et la présence chaotique d’un Philippe Manœuvre bringuebalant ses noirs habits de lumière ne fait que renforcer cette conviction ; ses lunettes noires pour ex-nuits blanches trahissaient en ce premier jour l’absence totale de soleil. Pourtant, il y avait parmi la programmation, sur trois putain de jours, quelques formations à goûter live, des noms, des marques pleines de joyeuses promesses sur les étalages du prêt à allumer les briquets rock.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 5 : Arrivée à Grenade !

    par Adehoum Arbane le 19.12.2007 L’avion vient de se poser sur le tarmac brûlant, l’Andalousie est à ce prix, une terre incandescente, solarisée. Nous descendons ma petite amie et moi, l’air est moite. Le désert espagnol nous appartient, le voyage commence alors dans la dilatation des heures sous quelques degrés plus bas, d’un point de vue géographique, et beaucoup plus haut d’un point de vue météorologique. Je passerai sur Séville, Cordoue pour en venir au point crucial du voyage, un Eden resplendissant appelé Grenade. Lovée à flanc de montage avec la Sierra Nevada en arrière-plan, rideau de roche poudré s’estompant dans l’horizon invariablement bleu, la citadelle maure s’épanouit dans la fraîcheur cristalline de la Darro qui sépare l’Albaicin et le fier promontoire sur lequel trône l’Alhambra, palais des princes musulmans, surplombant la ville moderne.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 5 : Festival de Can !

    par Adehoum Arbane le 19.12.2007 Le petit matin s’engouffre à travers les veines fendues des volets en bois, pas besoin de réveil, d’horloge, seul comptent les pigments du jour, rouge et or. Nous décidons de demander asile à ces havres naturels, au cœur même des jardins qui permirent à Grenade de s’époumoner pendant des siècles. La chaleur est lourde à Grenade, aussi les andalous aiment se rafraîchir à l’ombre des sources dessinant leurs motifs à travers la dentelle des feuillages. La lecture pourrait être considérée à juste titre comme une distraction nationale à laquelle on goûte longuement, comme un vin à la fois velouté et capiteux. Je sortis de mon sac le livre qui avait reçu mes grâces et qui accompagnerait cette semaine de repos et de respiration intellectuelle, une œuvre de futilité, accessible, simple : un bouquin sur le rock allemand des années 60-70. Ouvrage ô combien détaillé et qui devait m’emmener sur des voies peu balisées, ou mal, le long des tranchées saupoudrées de choucroute et de saturation, au cœur du sanctuaire Krautrock.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 4 : Une formation prometteuse !

    par Adehoum Arbane le 12.12.2007 Puis, une courte pause avant que Sourya ne déboule en force, oui je trouve que l’adjectif leur va comme un gant de cuir surpiqué et piqué au bouquin de Michael Leigh, The Velvet Underground, une enquête aussi hasardeuse que vénéneuse sur les déviations sexuelles des ménagères américaines des banlieues. Le groupe s’installe et j’entends sourdre dans le magma de l’électronique vrombissante une clameur intense, une impatience à peine feinte, Sourya est une jeune formation désirée. Le set démarre enfin et alors que tous se mettaient machinalement en mouvement un constat me vint à l’esprit. Sourya peut être légitimement classé dans la catégorie Hypnotic Sprectral Abrassive Pop Rock Psychodark & Robotic.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 4 : Comme des zèbres !

    par Adehoum Arbane le 12.12.2007 Quelques jours plus tard, alors que Sandoz ne donnait plus aucun signe de vie, je reçus un curieux paquet soigneusement ficelé et accompagné d’une carte de correspondance. Sur le papier vélin une élégante écriture sillonnait les moindres rainures apposant ici et là un trait vif dont le bleu intense et presque noir semblait scintiller. La dernière goutte d’encore avait fait exploser cette signature bi syllabique, Marie, une amie de mon compositeur favori, Carl-Baptist Von Rhodes. Je déballais la surface incroyablement tendue, lisse et plate, tenant entre mes mains, au bout d’une interminable seconde figée, quasi statuaire, la superbe édition vinyle du single de Xu Xu Fang, These Days, dont la pochette en carton précieux offrait à mon regard ébahi le magnifique visage iconique d’Uschi Obermaier, célèbre mannequin allemand qui fréquenta longtemps la bohème berlinoise.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 3 : Wild Horses !

    par Adehoum Arbane le 05.12.2007 Les sept montures se mirent à chanter, les voix portées par une sombre mélopée aux guitares spatiales ouvrant dans l’espace des vortex soniques, le portrait de Kate surnageant au-dessus de l’épais nuage électrique d’un timbre marmoréen, solitaire, inflexible, linéaire, brumeux. These Days, incantation magique qui revenait sans cesse en boucles hypnotiques, ces jours semblaient joyeux, doux mais aussi inquiétants, désespérés, vrillés par la pesante incertitude du temps. Les sons étaient drogués, puissants, anxiolytiques, puis les derniers échos s’évaporèrent dans la tessiture des minutes.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 3 : Cosmique matinée

    par Adehoum Arbane le 05.12.2007 Mardi, 9h00. Le radio-réveil me tira de mes turpitudes nocturnes et autres rêveries psychédéliques par un riff imparable, une pluie d’étoiles en guise de petit matin radieux, dessinée par une guitare au son gorgé de réverbération, superbe. Le nom du combo, scandé par le programmateur radio, l’excellente station Perfumed Garden, sonna comme un doux rappel : Cosmic Charlie, comme le titre des Grateful Dead. Ils étaient parisiens, mais semblaient sortir d’un squat hippie au cœur de Haight-Ashbury, les chœurs portaient haut leur référence californienne façon Pride of Men de Quicksilver Messenger Service, cavalier vif-argent qui fendit l’air de Frisco en l’année 1968 comme une flèche étincelante au préalable trempée dans le poison précieux de l’électricité dissonante.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 3 : Au cœur de la National Gallery.

    par Adehoum Arbane le 28.11.2007 Derrière le rideau, je vis défiler en rangs serrés une armée de petits soldats en bois, un ours en peluche était à leur tête, les bras zébrés de galons dorés. Je ne sais pas pourquoi mais un souvenir me traversa l’esprit, celui du double d’Iggy, et dans un claquement de doigt, je sentis mon corps remuait de l’intérieur, de petites bulles se dessinaient sous ma chair au point que je me séparais alors. Un peu effrayé, je contemplais mon double qui lui, hilare, se précipita vers le groupe, d’ailleurs tout le monde s’était dédoublé, et dans les salles prestigieuses de la National Gallery régnait un joyeux chaos.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 3 : Idée de génie, direction Londres !

    par Adehoum Arbane le 28.11.2007 Lendemain matin. 22 juin 2007, le soleil cogne à ma tête comme une concierge à ma porte un soir de festivités rock at home. J’émergeais péniblement de ma torpeur post-apocacloolyptique, la bouteille de mon rêve, ou de ce que croyais être un rêve, était posée sur la table de mon salon et ô miracle, ma petite amie ne l’avait pas jetée à la poubelle dans l’un de ces gestes furieux qui voient passer aux oubliettes mille et un objets que j’aimais à collectionner, fanzines, articles, comics, catalogues de vinyles, enfin toutes ces choses qui avaient patiemment construit l’édifice glorieux de mon quotidien.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 2 : Effet génie !

    par Adehoum Arbane le 16.11.2007 Il avait tout d’un génie, remarque d’une froide et apparente folie, constat si improbable que je le psalmodiais intérieurement pendant l’éternité d’une minute. - Mon nom est Sandoz, susurra-t-il avec un accent vaguement oriental. Ok, je dois rêver, je suis passablement bourré, extenué, tout cela n’est qu’un mauvais rêve, ma tête n’est qu’un joyeux shaker, cocktail de souvenirs, d’impressions qui se bousculent et le bonhomme ou le génie enfin, merdre, peu importe, tout cela en fait partie. J’avais l’affreux sentiment de parler comme Syd Barrett chantait, prolongement décousu de mots trouvés je ne sais où. Sous mes oreilles ébahies, Sandoz déballa son curriculum vitae et je compris alors que j’avais affaire à un authentique génie diplômé pouvant exaucer le moindre de mes vœux.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 2 : 24 Hour Party People !

    par Adehoum Arbane le 08.11.2007 Tambourin rivé sur la tête en guise de couronne, gueule hilare, voilà que déboule l’organiste fou des Agency tel un Arthur Brown satanico-pyrotechnique, il dansait, plié sur les touches de son clavier, tirant des notes stridentes et droguées, moi, j’étais au bord de la scène avec les artistes, les amis, les groupies, et même Louise des Plastiscines qui, perchée sur des jambes interminables de déesse pop, balançait un visage à la Nico, encadré de chevelures noires sombres, aussi raides que l’assistance toute entière. Les compositions s’enchaînaient sans véritable règle, Sourya + The Agency, The Agency + Sourya, ces derniers évoluant sur un mode plus magnétique là où les Agency agençaient leurs délires acidulés, quelque peu barrés dans un autre espace-temps
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  • Carnets de déroute-Chapitre 2 : Une fête de la musique inattendue !

    par Adehoum Arbane le 30.10.2007 J’avais rendez-vous à la Flèche d’or pour prendre le pouls d’une fête de la musique qui d’habitude m’attristait pour son déballage indécent de groupes de red necks amateurs reprenant dans la dilatation des minutes les hymnes punk-psyché-contestataires des hérauts du rock, je voulais parler des Bénabar et autres Obispo. Trêve de déconne, je me faufile dans une foule malléable à souhait, ivresse oblige, il y a partout des nanas hippie chic et des garçons longilignes de coke, l’espace est vaguement poudré, légèrement granuleux, peut-être des particules de lumière de jour disséminées ça et là, toujours est-il que je navigue à l’aveugle comme les vaisseaux dans la brume. Une groupie sillonne la salle, fendant l’air, je distingue alors des visages connus, une petite frappe slimée qui se trouve être le leader des Tatianas, tiens le chanteur des Neïmo
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  • Carnets de déroute-Chapitre 1 : Le secret d'Iggy

    par Adehoum Arbane le 16.10.2007 Je progresse avec la grâce molle du félin, sautant sur la scène, puis je m’éclipse derrière l’immense rideau parme dont les lourdes dorures en bourdons tressés balayent la poussière. Je suis dans les back stages, direction la loge du groupe. Le manager pousse la porte qui masque ce que mon cerveau sobre pas encore embrumé par les vapeurs de l’alcool n’aurait pas pu imaginer. Mais laissez-moi planter le décor : imaginez une pièce enfumée, le groupe donc au grand complet, des groupies dodelinant du pétard
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  • Carnets de déroute-Chapitre 1 : Iggy en live !

    par Adehoum Arbane le 09.10.2007 Ron Asheton, lui, impavide déploie tout son talent (restreint) pour envoyer du bois et du bruit tandis que Scott Ashton rivé à ses fûts, frappe de façon métallique. Tous les vieux morceaux y passent à commencer par Loose puis Steve Mackay rejoint le groupe pour une série de morceaux illuminés par son sax livide. Superbe. Vraiment bien pour quatre vieux sur le retour (en grâce). Merde, c’est fort, c’est bon, ça sent la sueur et le rock, le fer et le feu, on est à l’usine, au cœur du Michigan, les rouages électriques hurlent à mes oreilles et celles-ci se mettent à bander, les petites traînées, elles se dressent, se tordent dans un mouvement de chair malaxée, comme dans un vieux Cronenberg.
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  • Carnets de déroute-Chapitre 1 : Les Stooges enfin à Paris !

    par Adehoum Arbane le 03.10.2007 Au risque de passer pour un mono maniaque convulsif pris de transe à la seule évocation de No Fun ou de I Wanna Be Your Dog, je rouvre pour vous, amis lecteurs, le dossier Stooges. Et la raison est plus que valable : le vieux gang de Detroit en tournée s’arrête quelques heures à Paris. Je m’empresse de prendre des billets puis, le jour j saute dans un métro direction Palais des Sports, porte de Versailles et là, grosse claque malgré quelques images folles qui restent encore gravées dans ma mémoire de fan absolu. Images fixées, souvenirs vaseux, anecdotes surprenantes comme ces deux écrans dévoilés après la première partie diffusant abondamment des plages de publicités.
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  • Carnets de déroute-Préface : Mes 3 groupes !

    par Adehoum Arbane le 24.09.2007 Pour en revenir à mes poulains, je vais commencer par vous les présenter. Juste à votre droite, voici les Beaux Diddlaids qui revisitent avec force un garage rock solide et jouissif, un tantinet brouillon et brouillé mais c’est leur désinvolture décadente qui m’a séduit chez eux. Au centre, Twiggy Pop, formation héritière d’une tradition séculaire qui doit autant à Julie Driscoll with Brian Auger qu’aux premiers singles de Traffic. Du velours et je ne dis pas cela seulement parce qu’ils arborent tous de superbes vestes psychédéliques. Enfin, à gauche voici dans un genre totalement différent Orchestral Philippe Manœuvre In The Dark, pop minimaliste et sombre, mélange improbable entre Can pour les incantations néo-européennes et les Beach Boys pour leur préciosité légèrement enfumée. Fantasme de journaliste me direz-vous ?
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