Shebam de Alice Cooper à Zappa


  • Melody, admirable Nelson

    par Adehoum Arbane le 19.09.2023 S’il n’est pas la forme poétique la plus brève, le sonnet rivalise entre toutes par sa rigueur, son expression strictement codifiée. Quatorze vers dont deux quatrains suivis de deux tercets, l’usage systématique de l’alexandrin (avec coupe à l’hémistiche), la disposition des rimes comme suit, ABBA, ABBA, CCD, EDE, l’alternance de rimes masculine, féminine et l’obligation d’être riches. Enfin et plus globalement, chaque strophe constitue une unité de sens complète, chaque tercet doit lui aussi être autonome sémantiquement parlant et le dernier clôt le poème avec force...
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  • ELP, tare ou Tarkus ?

    par Adehoum Arbane le 12.09.2023 La Fontaine des lunatiques, d’André de Richaud, s’impose silencieusement comme une œuvre admirable. Cette histoire brève mais puissante, dont la prose scelle l’alliance de la poésie et du roman, fit en son temps l’effet d’un choc esthétique. André Breton ne s’en remettra pas, lui qui connaissait les arcanes poétiques pour les avoir expérimentés dans son récit, Nadja. Sans revenir sur cette œuvre, du moins en faire méthodiquement l’article comme le ferait un critique littéraire digne de ce nom, un élément du récit sur la fin doit attirer l’attention...
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  • Un dimanche à la campagne

    par Adehoum Arbane le 05.09.2023 Arnaud Fleurent-Didier et Lana Del Rey en sont jaloux. La rencontre du son et du sens, et en français. La mélancolie de tous les Baudelaire péri-urbains synthétisée dans ces trois minutes et dix-sept secondes. Progression ascensionnelle de violon en tornades : Arnaud en avait rêvé. « Non, l’Amérique c’est plus l’Amérique », Lana ne s’en est pas vraiment remise. Évidemment, ce don, celui de Charles-Baptiste, ne date pas d’hier, distillé comme un cognac sur quelques albums, de nombreuses chansons qu’un petit cercle s’échange depuis des lustres comme un roman interdit. Tout droit sorti de l’Enfer...
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  • L'incipit dans le rock

    par Adehoum Arbane le 18.07.2023 L’incipit désigne dans le langage littéraire les premiers mots d’un roman. Quelques incipits à jamais célèbres. Celui de Lolita de Nabokov : « Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. » Ou encore celui de Salammbô de Flaubert : « C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar. » Quel en est le ressort ? Esthétique d’abord, on est dès lors capté, émotionnel ensuite, on est emporté dans le récit sans retour en arrière possible. Quelques mots ont ainsi le pouvoir de vous prendre par la main, jusqu’à la dernière page. Cette accroche, si l’on ose dire...
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  • Rock like an Egyptian

    par Adehoum Arbane le 11.07.2023 Longtemps, les peintres ont puisé dans l’imaginaire antique puis chrétien des trésors d’inspiration. Mantegna, Bosch, de la Francesca nous viennent rapidement à l’esprit qui ont su initier une voie singulière dans la représentation du mystère religieux. Il en est de même pour la musique populaire. Oh nous ne voulons pas évoquer aujourd’hui la force du gospel ou cette douce anomalie du rock chrétien pas plus que nous n’allons prendre le chemin de Damas de l’hindouisme dans le rock psychédélique. Bien avant Damas, un peu plus au nord-est, à quelques kilomètres obliques de la Crète...
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  • Led Zep II, c’est de la bombe

    par Adehoum Arbane le 04.07.2023 Le discours, la déclaration ou l’oraison (souvent funèbre). Cet art oratoire censé inscrire la parole dans le marbre de l’éternité. Cette prise de risque où le tribun se lance et se révèle. Ce moment décisif est constamment précédé d’un silence, parfois lourd, chargé d’émotion, suivi d’une légère toux pour s’éclaircir la voix dans un rituel devenu solennel. Nul n’y échappe. Et le 22 octobre 1969, Robert Plant toussota. L’instant était grave. Quelques mois auparavant, le groupe avait jeté son premier long comme un pavé dans la marre de la musique pop. Les éclaboussures avaient été nombreuses...
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  • ISB, luth final ?

    par Adehoum Arbane le 27.06.2023 En France on les a longtemps considérés comme des personnages de Dino Risi inversés : affreux, sales mais gentils. Trop. Ce sont les hippies. Dutronc en fait un cinglant portrait, non sans talent d’ailleurs, dans sa chanson Hippie Hippie Hourrah en 1967. En 1969, Barbet Schroeder en dresse un portrait terrible, cynique, drogué, dans son film More, brillamment illustré par Pink Floyd. Si bien qu’avec le temps, une image, légèrement fausse, s’est figée dans l’ambre des mémoires. Formation acid-folk anglaise de la fin des sixties – comprendre l’après Sgt. Pepper’s – l’Incredible String Band se voit assimilé à ces tribus...
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  • Olson et Clark, folk dans les Gene

    par Adehoum Arbane le 20.06.2023 Le Triangle des Bermudes, cette zone géographique de l’océan Atlantique, est depuis toujours l’objet de toutes les superstitions. Dites-vous bien que pour l’artiste ayant connu son apogée durant les sixties, les années 80 sont un peu le Triangle des Bermudes de sa carrière. Une période dans laquelle on peut vite se perdre, surtout si l’on décide par facilité d’en adopter tous les codes. S’ils furent nombreux à sombrer, il existe quelques exceptions qui ont continué, pas tant de briller, mais d’évoluer de succès en succès : Paul Simon, Peter Gabriel...
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  • Jethro Tull, men in tights

    par Adehoum Arbane le 13.06.2023 Des hommes en collants. La citation originale a été empruntée au génial Mel Brooks, maître du burlesque états-unien qui donna, entre autres joyeusetés, son adaptation toute personnelle du mythe de Robin des bois. Cette phrase, pour comique qu’elle soit, correspond à merveille aux hommes de Jethro Tull, formation bien connue en Perfide Albion pour avoir réussi la synthèse parfaite en rock, blues d’un côté, folk et influences médiévales de l’autre. Une gageure pour un genre, la folk, qui reste plus l’art de l’interprétation que celui que l’invention. Mais le Tull a surgi...
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  • Lemon Twigs, true men show

    par Adehoum Arbane le 06.06.2023 Pourquoi les Lemon Twigs sont au-dessus de la mêlée ? leurs albums ? Ils en ont déjà quatre au compteur, un E.P. cinq titres en plus, sorti entre leurs premier et deuxième Lps auquel il faut encore ajouter un live officiel, rien que cela. Bien évidemment, ces disques s’avèrent un peu plus qu’excellents, on les perçoit malgré leurs quelques scories comme essentiels. Déjà un signe. Les Twigs écrasent la concurrence, et pas plus loin que sur la scène. En dignes enfants de la balle, cette dernière leur est familière, même si nous parlons ici de scène rock, pas d’un théâtre... 
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  • CCR en eaux troubles

    par Adehoum Arbane le 30.05.2023 Comme l’adolescent mal dans sa peau, le musicien se cherche. Cette vérité toute faite paraît dérisoire, sinon banale mais elle n’aura jamais autant collé à un groupe : Creedence Clearwater Revival. On pense que la célèbre formation est née en chemise de bûcheron, taillant des hits à la hache mais il n’en est rien. On passera sur les prémices où nos quatre jeunes musiciens se font appeler les Blue Velvets, puis les Golliwogs, patronyme vaguement dans l’air du temps avant de statuer pour Creedence (piqué au copain de John Fogerty, Credence Newball) Clearwater (inspiré d’une publicité pour une bière)... 
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  • Ébaubi et Harmonie

    par Adehoum Arbane le 23.05.2023 Ah, les circonstances. Le fameux contexte. Résumons. Il y a des albums qui s’écoutent en K7 dans une voiture lancée à pleine vitesse sur une autoroute fantasmée au paysage kerouaquien. Il y a des albums qui s’apprécient sur chaîne hi-fi, le bouton du volume poussé le plus loin possible, comme si la notion de curseur n’existait plus. Il y a de ces albums qui passent en soirée, comme les trains dans la nuit ; on sait qu’ils sont là, qu’ils déroulent leurs gammes d’accords mais on n’y prête pas plus attention que cela et pourtant, on les as entendus, peut-être aimés...
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  • Dark side of the mood ?

    par Adehoum Arbane le 16.05.2023 Un train lancé à pleine vitesse, sans chauffeur et faisant face à plusieurs aiguillages. Tel est Pink Floyd en 1968. Pink Floyd, cette formation qui a connu des déconvenues. Et en si peu d’années d’existence. Malgré la perte sèche de son leader et principal contributeur, le groupe fait le dos rond et tente de poursuivre ce que Barrett avait si génialement initié, soit un savant dosage entre pop typiquement anglaise et exploration d’un psychédélisme alors inédit, teinté d’horreur cosmique et de science-fiction. A Saucerful of Secrets maintient la barre dans la tempête post-Barrettienne. Et il le fait dignement...
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  • Quicksilver, voyage heureux

    par Adehoum Arbane le 25.04.2023 Les années soixante ne sont plus à une ou deux inventions près. Le 45t et sa promesse de bonheur immédiat, le Lp et sa dimension immersive, qui devint conceptuelle avec le temps (et avec Sgt. Pepper’s), les genres, la pop, la soul, le rhythm and blues, les Girls Group, la Beatlemania ! Bref, un seul article ne suffirait pas à en réaliser l’inventaire. Les sixties et bien évidemment les seventies à un stade – sans mauvais jeu de mots – supérieur auront aussi inventé les concerts, les festivals… et les messes ! N'y voyez pas là un retour du religieux de mauvais aloi. 
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  • Matías Pizarro, jazz ma tasse

    par Adehoum Arbane le 18.04.2023 Le jazz serait la musique de nos vieux jours. Une inclination venue tout naturellement avec la maturité, quand les échos lointains et dissonants des guitares font place aux feulements des saxophones, aux radiantes pluies de piano. Tout ceci, bien qu’agréable, sent un peu la fin. Le terminus. La voie de garage pour corps fatigué. Alors que non. Le jazz est non seulement un genre qui s’est perpétuellement réinventé ou régénéré, mais il a su trouver par-delà les frontières états-uniennes des incarnations différentes, singulières, parfois même étonnantes...
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  • Motörhead, light in the attack

    par Adehoum Arbane le 11.04.2023 Créés en 1498, les chevau-légers ont connu leur apogée lors des grandes batailles napoléoniennes, appelées d’ailleurs à l’époque "campagnes" comme pour en donner une vision bucolique alors que les champs étaient maculés d’un sang ennemi. À cette époque donc les chevau-légers sont plus légèrement équipés et armés que les autres corps de cavalerie, détail qui les différencie des autres cavaliers quand bien même ils remplissent des fonctions identiques : éclaireurs, garde de flanc, engagements limités. Mieux, ils ont la particularité, de par leur extrême mobilité...
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  • Fripperie

    par Adehoum Arbane le 03.04.2023 Personnage iconique du cinéma des années 80 – mais paradoxalement, héros de l’entre-deux-guerres – Indiana Jones a deux incarnations que nous connaissons tous. D’un côté, le professeur tiré à quatre épingles, chaussé de ses savantes lunettes. De l’autre, l’aventurier reconnaissable entre mille avec son chapeau mou, sa veste en cuir patiné, son revolver et son fouet. D’un épisode à l’autre, il endosse ces deux uniformes – le second surtout ! – qui ont fini par définir, plus qu’un style, une personnalité, mieux, une force intérieure, une sorte de cool. Cet artifice scénaristique...
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  • Shakespeare aérien

    par Adehoum Arbane le 28.03.2023 Le 9 août 1969 est une date sur laquelle nous ne reviendrons pas. Enfin, si. Car d’elle découle un enchaînement d’événements funestes qui achèveront ce pur-sang magnifique que furent les sixties. De façon microhistorique, pardonnez ce barbarisme, le meurtre macabre de son épouse aura déclenché chez Roman Polanski un curieux mélange d’états d’âme, soupe étrange faite d’élans dépressifs et d’enthousiasmes féconds, ce que l’on appellerait pour filer la métaphore, la destruction créatrice. Début 1970, le jeune et prometteur cinéaste se retire à Gstaad...
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  • Cri, danse au Royal Albert Hall

    par Adehoum Arbane le 21.03.2023 Royal Albert Hall. Trois mots qui posent un nom autant qu’ils imposent une image. Celle de l’immémorial Empire Britannique. Construit en mai 1867 et achevé en mars 1871 (la correspondance temporelle en est troublante), baptisé en l’honneur du prince consort, mari de la reine Victoria, la majestueuse bâtisse ovale a de quoi impressionner. Elle aura vu passer des artistes de renom : Camille Saint-Saëns qui donne alors une interprétation du Faust de Gounod, mais aussi Richard Wagner jusqu’au Général de Gaulle qui, exilé à Londres en tant que chef de la France Libre...
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  • Television décrypté

    par Adehoum Arbane le 14.03.2023 Foutues apparences ! Un nom qui brouille la vision autant que la mire. Des mines patibulaires de drogués squelettiques. Une ambiance délavée, sale. Enfin, une année de sortie qui laisserait présager une déflagration aussi sommaire que brutale, punk disait-on. Et pourtant, les noms de scène et d’album disent tout, tout comme le label d’ailleurs. Marquee Moon n’est décidément pas l’œuvre à laquelle on s’attendait, qu’on l’ait découverte à l’époque, le 8 février 1977, ou qu’on l’écoute aujourd’hui pour la toute première fois. Ce premier témoignage déjoue tous les pronostics...
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  • Fleetwood Mac, Tusk force

    par Adehoum Arbane le 07.03.2023 Douzième album de Fleetwood Mac après son ultime changement de line-up, Tusk a été souvent – et abusivement, enfin rapidement – présenté comme l’album de la rupture avec Rumours. Pas tant pour son format pourtant disproportionné par rapport à la concision de son devancier, son coût de production, les mois passés en studio à travailler sur leurs nouvelles chansons, sans parler du budget drogue. Mais pour son style, le son que voulait Lindsay Buckingham, à l’époque fasciné par les groupes punk. Paradoxalement et malgré l’emprise de Buckingham – celui qui aura imposé le plus de titres...
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  • Harvest, moisson du ciel

    par Adehoum Arbane le 28.02.2023 L’enfance est la période de l’existence où se forge l’imaginaire. Constat universel qui doit concerner à peu près tous les êtres humains de la planète, d’où qu’ils viennent. Géographiquement, culturellement et socialement. En France aussi. Il faut remonter le ruisseau de la mémoire où l’eau vive de nos souvenirs bouillonne sans cesse, pour s’en convaincre. Enfants, nous attendions avec une impatience à peine feinte les mardis, pas tant parce que les lendemains chantaient (nous n’avions pas école), mais parce que le mardi, nous pouvions regarder la télévision et La dernière séance, diffusée...
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  • Peter B. Hammill

    par Adehoum Arbane le 21.02.2023 1971, Peter Hammill devance de trois ans un autre Peter, Gabriel pour sa part, dans son envie d’une échappée en solo. La similitude ne saute pas aux yeux, elle est pourtant frappante. Entre 69 et 70, l’activité de son groupe, Van der Graaf Generator, est intense. Les musiciens enchaînent périodes d’enregistrement en studio et tournées dans toute l’Angleterre. Hyper productif, le groupe sort ses deuxième et troisième Lp la même année. En 1971, le rythme s’accélère et VdGG se produit en Allemagne, en Italie où il s’avère extrêmement populaire et en France. Éreinté et déçu par la sortie...
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  • Organ Grinders, souviens-toi Barbarie

    par Adehoum Arbane le 14.02.2023 La sortie du film événement de Peter Jackson, “The Beatles : Get Back”, nous a prouvé, s’il en était besoin, l’importance fondamentale des Fab Four et de leurs disques, au-delà des coups de pouce de Georges Martin. Ces formidables singer-songwriters rompus avec le temps aux techniques de studio qu’ils ont contribué – parfois sans le vouloir – à développer, ont défini les standards de la musique pop pour les décennies à venir. La force de leur œuvre est telle que les influences sont multiples, souvent directes – on ne compte plus à partir de 1966 les clones des Fab
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  • Psych-exploitation, vraiment ?

    par Adehoum Arbane le 07.02.2023 Si le mot valise de Blacksploitation ou Blaxploitation revêt un caractère plus politique – il s’agissait dans les années 70 de revaloriser l’image des afro-américains dans le cinéma de divertissement – l’expression a connu des déclinaisons plus circonstancielles pour ne pas dire conjoncturelles. Ainsi, la Hippie exploitation ou Psychsploitation, voire Psyxploitationa-t-elle constitué un genre non négligeable de la contre-culture américaine. Le fait est que sa contribution à l’industrie du cinéma et au lancement de ce que l’on appellera Le nouvel Hollywood n’aura pas laissé...
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