Shebam de Alice Cooper à Zappa


  • Carpenters, honneur & fratrie

    par Adehoum Arbane le 28.11.2017 Le morceau de sucre qui aide la médecine à couler. Tout le monde se souvient de ce refrain entonné tout de go par Mary Poppins à Jane et Michael, les enfants dont la fameuse nounou a la charge dans le film de Walt Disney de 1964. Ce judicieux conseil semble correspondre en tout point à l’esprit des Carpenters et de leur musique : un sirop contre les différentes toux de l’époque à laquelle celle-ci a été conçue. Avènement de la société de consommation, guerre du Vietnam, scandale du Watergate. Une chanson pour vous. Ou plutôt treize, tenez. Treize comme un défi lancé aux malheurs des temps nouveaux...
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  • Nilsson, The Big Harry

    par Adehoum Arbane le 21.11.2017 Disque mal rasé jamais rasoir. Album des matins en forme de gueule de bois et tout à la fois œuvre lumineuse. Sans le vouloir les frères Coen ont dû s’inspirer du Nilsson en peignoir, barbe folle et yeux hagards, pour concevoir le personnage de Jeffrey Lebowski. Nilsson erre ainsi sur la pochette – il est pourtant figé, photographie oblige – de façon presque hiératique, seuls son regard vide et sa robe de chambre quasi ouverte traduisent le trouble de l’artiste à l’aube des seventies. « Gotta get up, gotta get out, gotta get home before the morning comes/What if I'm late, gotta big date, gotta get home before the sun comes up...
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  • King Crimson, roi lézardé ?

    par Adehoum Arbane le 14.11.2017 Devant l’impossibilité d’égaler – ne parlons même pas de dépasser – son premier chef-d’œuvre, In The Court Of The Crimson King, Robert Fripp choisit de diviser pour mieux régner. De précéder chaque futur opus d’un chaos réfléchi, théorisé. Le grand chamboule-tout humain et musical. Ainsi en août 1970, après un deuxième album avec le line-up originel (In The Wake Of Poseidon), Fripp vire tout le monde et place ses nouveaux pions. Lizard commence à prendre forme. Car ce nouveau disque est bel et bien une tentative d’autre chose. L’impérieuse nécessité de tout renverser pour temporiser, de dévier – donc de défier... 
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  • Wings of change

    par Adehoum Arbane le 07.11.2017 Pourquoi un artiste – aussi chevronné soit-il – voit trop souvent, avec le temps, la source de son talent tarir ? Lennon et Harrison se sont ainsi perdus en solo, après deux albums réussis. Ne parlons même pas de Ringo Starr. Seul McCartney semble avoir échappé à ce coup du sort. Quelle en est la raison ? Peut-être parce qu’après la séparation des Beatles et deux albums sous son nom – dont le sublime Ram – il eut cette idée de génie de… Monter un groupe ! Bon sang mais c’est bien sûr, il fallait y penser ! Surtout à l’aune des seventies, la décennie des projets solos et de l’égo. Nous n’irons pas jusqu’à dire que les premiers Wings s’imposent...
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  • Human League, les bons ça ose tout

    par Adehoum Arbane le 31.10.2017 En 1981, le mythe d’une synthpop morose et poseuse a vécu. Lasse de la déprime institutionnalisée par Joy Division, une formation au patronyme peu amène décide d’insuffler au genre une énergie presque joyeuse. D’abord all-male synthesizer group situé à l’avant-garde, Human League va rapidement, au fil des productions et des remaniements, s’ouvrir et embrasser une toute autre esthétique. Paru le 16 octobre 1981, Dare – Oser – aligne pas moins de cinq tubes définitifs et constelle le reste du Lp de chansons savoureuses et pénétrantes. Hâtivement taxé de commercial...
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  • Kurt et Courtney pour se rencontrer

    par Adehoum Arbane le 24.10.2017 Courtney & Kurt, affiche crânement la pochette de l’album. Love & Cobain. Telle est l’image qui vient de surgir de façon fulgurante. Il fallait oser. Cependant loin du couple infernal dont les affres défrayèrent jadis la chronique, cette dernière consacre un nouveau duo, jeunes hérauts de la scène indé : Courtney Barnett et Kurt Vile. C’est une tradition du rock et de la pop, vieille comme le monde, mais qui n’en finit pas de se réinventer au fil des combinaisons. On connaissait Simon & Garfunkel, Sam & Dave, Sonny & Cher, Nancy & Lee. Plus pointus Hall & Oates, Delaney & Bonnie, Dillard & Clark...
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  • Pink Floyd, Umma gommé ?

    par Adehoum Arbane le 17.10.2017 Malgré sa pochette emblématique, Ummagumma n’a jamais réellement trouvé dans le cœur des fans, et plus largement du public, la place qu’il a amplement méritée. Pour des raisons connues et authentiquement exactes, le groupe éprouva pendant de longues années des difficultés à se remettre du départ, le mot est bien faible, de son leader – mieux, son créateur – Syd Barrett. D’autant qu’avec Piper at the Gate of Dawn, ce dernier avait inauguré un psychédélisme tout à la fois anglais pourtant très sombre, traversé de visions oniriques, féériques, mais également fortement teinté de science-fiction. 
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  • LCD, dream without a dream

    par Adehoum Arbane le 10.10.2017 V des Horrors est l’album que James Murphy – alias LCD Soundsystem – aurait dû écrire et sortir à la place de son rêve américain, joli mais trompeur. Les Horrors vivent leur ascension. Renouvèlement et audace sont leurs mamelles nourricières. Le groupe de Faris Badwan sera passé, en quelques années, de gentil combo garage goth au statut envié de formation contemporaine, rien de moins. Est-ce à dire que le leader de LCD demeure un novice dans l’art de mêler rock brut et expérimentations, que nenni. Cependant, à trajectoire quasi identique – période, nombre d’albums –, les Horreurs auront prouvé qu’un groupe aussi attendu soit-il...
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  • The Horrors, le V de la victoire

    par Adehoum Arbane le 10.10.2017 V des Horrors est l’album que James Murphy – alias LCD Soundsystem – aurait dû écrire et sortir à la place de son rêve américain, joli mais trompeur. Les Horrors vivent leur ascension. Renouvèlement et audace sont leurs mamelles nourricières. Le groupe de Faris Badwan sera passé, en quelques années, de gentil combo garage goth au statut envié de formation contemporaine, rien de moins. Est-ce à dire que le leader de LCD demeure un novice dans l’art de mêler rock brut et expérimentations, que nenni. Cependant, à trajectoire quasi identique – période, nombre d’albums –, les Horreurs auront prouvé qu’un groupe aussi attendu 
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  • Gardiens de la galaxie… pop

    par Adehoum Arbane le 03.10.2017 La bande originale n’a pas toujours eu – à tort – les honneurs de la presse. Peut-être parce que celle-ci devait durablement se diviser en deux catégories, pour paraphraser Eli Wallach dans Le bon, la brute et le truand. D’un côté, les musiques de film entièrement composées par des groupes ou des compositeurs attitrés (Pink Floyd, Ennio Morricone, John Williams, François de Roubaix pour ne citer qu’eux). De l’autres, les BO enchaînant les reprises des grands tubes de l’histoire du rock et de la pop. Concourant dans la seconde catégorie, Gardians of the Galaxy : Awsome Mix Vol. 2 s’en distingue cependant et ce, pour au moins deux... 
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  • The War On Drugs, trip rock

    par Adehoum Arbane le 26.09.2017 Décomplexé. La seule évocation de ce mot fait frémir. Et pourtant, The War On Drugs est bien l’un des rares groupes à assumer un rock décomplexé. De son temps, mais sans pour autant se laisser pervertir par les sirènes de l’esthétique. Est-ce à dire que son quatrième album, A Deeper Understanding, ne l’est pas, nous répondrons par un non franc et massif en guise de cri du cœur. De prime à bord dense, bloc de son immédiat, ce très beau disque s’avère plus complexe qu’il n’y paraît. Surtout, jamais il ne cède aux tentations synthétiques bien qu’ajoutant à sa palette instrumentale claviers en tous genres. 
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  • Roger Waters, un homme en colère

    par Adehoum Arbane le 19.09.2017 On prétend souvent que le rock est mort, à raison. Trop d’argent, trop de cynisme, mais aussi et sans doute – ce qui était à craindre – une vie bien trop longue pour prétendre surprendre à nouveau. En 76, les punks sauvèrent les meubles. Dans les années 80, alors que le hip hop juvénile et crâneur débarquait, une certaine synthpop proposa – enfin – un discours neuf. Puis vinrent le grunge – Nirvana – et l’électro, qui était déjà pour cette dernière une autre histoire dans le sillon de la pop culture. Mais que reste-t-il de tout cela en 2017 ? Le rock c’était la colère, la sauvagerie, un désir d’abandon...
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  • Ariel Pink, white mishmash

    par Adehoum Arbane le 12.09.2017 Ariel Pink est le Frank Zappa des temps nouveaux. Un Brian Wilson synthétique. Un Kim Fowley produit par Quincy Jones. Ariel Pink est un derviche tourneur qui s’arrête tantôt sur l’un de ces modèles pour mieux l’explorer, le transcender. Aux yeux de ses détracteurs, c’est son fonds de commerce. Et sa corne d’abondance pour ses fans les plus ultras. Zappa, période Mothers of Invention, pour cet art si américain – voire californien – du crossover, du mishmash comme on dit en anglais. À l’image du célèbre moustachu qui mélange avec bonheur doo-wop, jazz et pop, Pink s’avère un véritable shaker à influences. 
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  • L’aventure Arcade Fire

    par Adehoum Arbane le 05.09.2017 Peu de groupes peuvent s’enorgueillir de voir leur discographie qualifiée d’aventure. L’aventure Pink Floyd, certes. Évidemment. Arcade Fire appartient depuis 2004 à cette catégorie restreinte. Pour avoir repoussé, disque après disque, les frontières étroites de sa propre histoire. Tout maintenant. Voilà bien un titre qui résonne comme une prophétie, mieux comme un second testament, un évangile. Le début de quelque chose d’autre. Cependant il semblerait que le liant n’ait pas réellement pris, le groupe n’ayant pas totalement réalisé sa mue mainstream telle que le promettait son précédent Long Player, Reflektor. 
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  • Love, pop fellinienne

    par Adehoum Arbane le 08.08.2017 Des clavecins moussant en cascade, des espagnolades à la mode californienne, on aurait pu en rester là. Bien que rigoureusement exactes, ces quelques impressions négligent l’essentiel au détriment du particulier. Da Capo au deuxième rang de la discographie de Love en cette année 66 si décisive, s’oriente malgré son nom vers un pays, mieux un homme, pour en ressortir nanti d’un adjectif des plus précis : Da Capo invente donc une pop fellinienne. Certes Orange Skies, signé Bryan Maclean, vise une forme de tropicalisme californianisé. Idem pour Que Vida, ceinturé de points d’exclamation. 
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  • Jefferson Airplane, Surrealistic Frisco

    par Adehoum Arbane le 01.08.2017 Surrealistic Pillow. Un album synecdoque. Fruit d’un groupe qui l’est tout autant. Le Jefferson Airplane, la partie. Et San Francisco, ville-scène dont il est issu, le tout. Le deuxième album de l’Airplane a ceci de remarquable qu’il constitue le miroir de Frisco. Allons plus loin dans la métonymie : les deux apparaissent comme indissociables, l’un ne pouvant s’empêcher de faire songer à l’autre. Peut-être parce que Surrealistic Pillow sortit le 1er février 1967 et que son succès, immédiat, fulgurant, en fit la bande-son parfaite et naturelle du Summer of Love dont nous fêtons cette année les cinquante ans. 
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  • Dion, le monde perdu

    par Adehoum Arbane le 25.07.2017 1965 fut une année charnière, la médiane entre l’ancien et le nouveau monde. Avant 65, c’est la résilience du rock’n’roll, la suprématie du single. Après 65, l’avènement de la pop et de son corolaire, le psychédélisme. Cette année-là donc, Brian Wilson – accessoirement accompagné des Beach Boys – sort Today, marchepied vers Pet Sounds. Les Fab entament leur trilogie pop moderne avec Rubber Soul – en vérité ils avaient publié la même année « Help ! ». Idem pour Dylan qui se chauffe avant Blonde on Blonde, fomentant sa révolution électrique sur Bringing All back Home et Highway 61 Revisited.
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  • Miranda Lee Richards, variété us

    par Adehoum Arbane le 18.07.2017 Récemment sur une plateforme de téléchargement, le nouvel album de Miranda Lee Richards était présenté sous l’étiquette Dream Pop. Maladie des temps modernes qui consiste à mal nommer les choses, et donc à ajouter au malheur du monde. Car Existential Beast – cinquième album et œuvre éminemment charnelle – a si peu à voir avec les galettes abrasives auquel il est abusivement comparé. Seul peut-être On The Outside Of Heaven, avec ses synthés vaporeux, pourrait éventuellement prétendre au titre, mais il n’en est rien de la première à la dernière seconde. 
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  • In the court of Kobaïa

    par Adehoum Arbane le 11.07.2017 Juste avant la tombée de rideau sur les sixties moribondes, 1969 serait le signe avant-coureur d’un basculement dramatique, d’un renversement de valeurs. L’acmé d’une longue série qui avait vu la pop et le psychédélisme débonnaire s’installer dans le paysage culturel, avec leurs codes, leurs modes et leurs hérauts, d’un côté les pop stars, de l’autre, « la tribu prophétique aux prunelles ardentes » comme l’avait si bien écrit Charles Baudelaire. Tout avait commencé avec le vrai faux dernier album des Beatles, le symphonique Abbey Road qui, sans le savoir, allait annoncer une nouvelle ère d’ambition musicale.
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  • Flotation Toy Warning, flottement de 13 ans

    par Adehoum Arbane le 04.07.2017 Ne dit-on pas « se faire attendre, c’est se faire désirer » ? Dans le cas de Flotation Toy Warning, le désir vire d’emblée à l’excitation priapique. Car il aura fallu patienter treize ans entre leur cultissime premier album, Bluffer's Guide To The Flight Deck, et son successeur, The Machine That Made Us. C’est peu dire que malgré les années, Paul Carter et sa bande font preuve d’une belle constance, retrouvant avec le goût de la composition ces mélodies alambiquées dont ils avaient le secret. 
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  • Peter von Poehl, Graal et grâce

    par Adehoum Arbane le 27.06.2017 Le Saint Graal, c’est la quête d’un objet mythique aux pouvoirs insoupçonnés et que l’on poursuit sans relâche, parfois sans y parvenir. On pourrait dire que Peter von Poehl a trouvé le Graal depuis maintenant onze ans et qu’il tente dès lors de l’entretenir, d’en perfectionner les lignes, de dilater de manière quasi infinie ses nombreuses facultés. Son Graal à lui c’est la pop. Il y a dans sa quête une dimension chevaleresque, et pour d’un héraut comme Peter von Poehl, le Moyen-Âge (d’or de la pop) ne serait aucunement un temps barbare – quelle idiotie de prétendre cela ! 
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  • Tom Rapp, à un cheveu de Macron

    par Adehoum Arbane le 20.06.2017 On parle souvent des musiciens de second plan – l’expression ne se veut pas péjorative – en ces termes : untel est le Dylan anglais, un autre le Hendrix du pauvre. Ainsi en va-t-il de Tom Rapp, leader du groupe d’acid-folk Pearls Before Swine, qu’on pourrait qualifier de Macron de la chanson. Fut-il banquier, conseiller, ministre ou président ? À l’évidence non.  L’analogie tient à si peu, à ce chuintement dans la voix de l’artiste qui dénote quelque peu à l’écoute de la musique si délicate qu’il écrivit et joua avec son groupe ou sous son propre patronyme...
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  • Kevin Morby, diligente élégie

    par Adehoum Arbane le 13.06.2017 Il fut un temps, c’était alors l’âge d’or de la pop et du rock, où les groupes sortaient un album par an, parfois deux comme les Doors, le Jefferson Airplane ou encore Spirit – Creedence en sortit trois la seule année 69. Aujourd’hui, les temps ont changé où les artistes prennent souvent le temps, plus que de raison, avant de livrer une nouvelle création. Pas pour Kevin Morby qui depuis 2013 enchaîne les albums avec la régularité du métronome, sans s’étendre en palabre ou procrastination inutile. 
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  • Tous les chemins partent de Abbey Road

    par Adehoum Arbane le 06.06.2017 Pygmalion, inspirateur, père spirituel, mentor, maître, la culture classique regorge de mythes, termes et autres images – souvent saisissantes – renvoyant à cette vérité : nous sommes tous redevables envers les figures du passé qui, nous ayant précédé, ont toujours ouvert la voie. Nous pourrions ajouter une expression de plus, qui aujourd’hui s’accorde à merveille avec l’un des grands mythes de la culture populaire, les Beatles. Abbey Road, tout comme Sgt Pepper’s, peut s’enorgueillir d’être devenu un album étalon. Au point de qualifier les choses ainsi : tel album est le « Abbey Road » d’un groupe
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  • Captain Beefheart, travail perso

    par Adehoum Arbane le 30.05.2017 Et si contre vents et marrées Bob Krasnow, l’indélicat producteur de Strictly Personal, le deuxième album de Captain Beefheart and His Magic Band, avait eu raison ? Voilà bien une polémique dont seul le rock a le secret et qui traversa les décennies sans faiblir. Au point d’avoir, hélas et fort injustement, déclassé l’album dans le cœur des fans. Ceux-ci le jugeant de mauvais goût, cédant à travers ce tripatouillage arbitraire et sournois à l’air du temps, à la mode des années 67-68 où tous les groupes, producteurs, labels voulaient absolument sonner psychédélique.
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