Shebam de Alice Cooper à Zappa


  • En 2018, take five !

    par Adehoum Arbane le 21.12.2018 Alors que la trêve des confiseurs approche et que la course aux cadeaux bat son plein, s’attaquer au traditionnel Top de fin d’année vire bien souvent à l’obsession, voire au cauchemar. Ce qui de fait le rend superfétatoire. D’autant qu’il existe autant de tops que d’auditeurs, autant de classements que de critiques. Chacun y va de ses petits choix en faisant dans la surenchère. Top 10, 20, 50, 100 etc. Où s’arrêtera donc le ridicule. Car revenons à l’essence même d’un top. C’est avant ce que l’on estime être le meilleur de la production de l’année, non parce que cela vient de toi, de moi, de nous mais parce que les disques retenus...
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  • Canterbury, le son qui venait de loin

    par Adehoum Arbane le 18.12.2018 Dans le concert des Nations on meurt, instruments en berne. C’est un fait, l’Histoire s’efface lentement sous le boutoir progressiste. La conception d’un passé – et de son héritage – comme un arrière-plan vers lequel le regard se porterait irrésistiblement et honteusement, et non pas comme un point d’ancrage à partir duquel on bâtit une aventure, un destin commun, semble avoir accéléré ce processus tristement délétère. On l’a dit, répété, il ne peut y avoir de futur sans passé, pas tant pour comprendre les erreurs produites, mais bien parce que dans une course... 
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  • Sylvia H. & Basile, reprises directes

    par Adehoum Arbane le 11.12.2018 S’il y a une tradition dans laquelle la France ne brille guère, c’est celle du concert de reprises dans un bar. On ne sait si la faute en revient à la Fête de la musique, mais on a trop souvent assisté à de médiocres performances données par des musiciens de quatrième division, il est vrai desservis par un répertoire mauvais, usé, pour ne pas dire adipeux. Et la comparaison avec nos homologues musicaux n’arrange rien. Ainsi, les anglais ont vu naître rien moins que les Beatles au Cavern Club. Quant aux américains – enfin les new-yorkais –, les plus vieux d'entre eux... 
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  • Henri Texier à l’Espace Sorano

    par Adehoum Arbane le 04.12.2018

    S’il est bien un genre musical où l’on ne s’embarrasse pas de sottes controverses à la sauce contemporaine, c’est bien le jazz. Musique de tous les brassages, le jazz a trouvé sur le continent européen sa deuxième terre natale. Loin des accusations imbéciles de réappropriation, il a vu naître ici de nombreux talents. Le label munichois ECM, présent dans tous les esprits, se pose comme fer de lance d’une nouvelle génération de musiciens. Suédois, danois, polonais, norvégiens, finlandais, c’est du nord que tout part. Mais c’est oublier le rôle crucial que joueront les scènes anglaises - Keith Tippett... 


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  • Courtney Barnett, royale au Casino

    par Adehoum Arbane le 27.11.2018 Il y a un petit truc marrant s’agissant du rock, et qui marche à tous les coups. On passe innocemment un air, et automatiquement une tête se lève en s’écriant, hilare : « c’est les Stones ! » On réitère l’expérience dans d’autres circonstances et on fait alors face à un « Chouette, les Beatles ! » Peu d’artistes ou de groupes connaissent cette chance, celle de l’identification immédiate. Pour des raisons que l’on aurait tôt fait d’ignorer, Courtney Barnett appartient à ce cercle restreint. Et en deux albums seulement. Pas mal. Il ne faut pas plus de quelques secondes...
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  • Alice Cooper, DaDa run run

    par Adehoum Arbane le 20.11.2018 Quel artiste ou groupe des sixties parvint à survivre à la guillotine des eighties ? Lou Reed ? Ray Davies ? Dylan ? Neil Young ? Non. Bowie, presque. Encore que. Macca à la rigueur, même pas. Dès que l’un d’entre eux s’essaya aux nouveaux canons synthétiques, grande fut la déconvenue pour les fans. Le seul qui s’en tira d’affaire même si l’album en question s’inscrivait dans un déclin discographique – temporaire, rassurez-vous –, c’est Alice Cooper, contre vents et marrées ! En préambule il faut quand même rappeler à quel point Alice Cooper – avec et sans le Band – fut une immense star dans l'Amérique...
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  • The Head Shop, tête de gondole psyché

    par Adehoum Arbane le 13.11.2018 Le rock a toujours su, non sans talent, alimenter sa propre mythologie. Ainsi en va-t-il des one-hit wonders, ces artistes qui sur la base d’une seule chanson ont eu un succès populaire à ce point fulgurant qu’il ne connut pas de lendemain. Matrice du psychédélisme américain, le rock garage fut un formidable réservoir de tubes d’un jour ! Ce que l’on sait moins, c’est que le psyché US fut aussi pourvoyeur de one-album wonders. Pour des raisons assez évidentes, d’ailleurs. Un groupe était signé par un gros label, l’album enregistré avec une totale liberté de création puis lancé sans publicité...
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  • White Album, double solo

    par Adehoum Arbane le 06.11.2018 Malgré sa blancheur immaculée, le White Album aura fait couler beaucoup d’encre. Y compris chez les fans des Beatles, eux-mêmes éparpillés en différentes chapelles. Essayons de rassembler les morceaux. Le double blanc peut se voir, dans la longue histoire du groupe, comme l’album du début du déclin. Celui-ci rompt en effet avec la période psychédélique et baroque initiée sur Rubber Soul et qui trouve son acmé avec Sgt. Pepper’s. Après ce dernier effort – dans tous les sens du terme – les Beatles ne retrouveront pas l’élan nécessaire à leur survie et qui avait permis de bâtir leur légende, sauf sur Abbey Road.
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  • Déjà Vu mais déjà dit ?

    par Adehoum Arbane le 30.10.2018

    L’association Crosby, Stills, Nash & Young est souvent présentée comme la martingale ultime. L’alignement des astres, la conjonction des voix. Hormis le gentil Nash, Crosby et Young se taillent la part du lion. Crosby, c’est le timbre, la force de l’émotion dans la chanson titre, mais aussi l’homme, le symbole. Neil Young, lui, a déjà des lettres de noblesse. Quand sort Déjà Vu, il possède déjà quelques classiques en poche et lorgne ailleurs. L’année d’après il sort Harvest, son chef-d’œuvre. Gros carton dans les villes pour la musique des champs. Pourtant, Déjà Vu – tout comme Crosby, Stills & Nash...


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  • Joe Byrd, état de grâce éternel

    par Adehoum Arbane le 23.10.2018

    La quête absolue de modernité. Celle pour laquelle on vendrait père et mère, pire, son âme au diable. Cet ardent désir fut l’obsession de tous les artistes, jusqu’à être théorisée par Baudelaire dont l’ambition sera de « tirer l’éternel du transitoire ». À l’aune de la pop, peu de groupes furent à la hauteur de cette promesse, sauf peut-être les Beatles de l’époque Revolver-Sgt Pepper’s – selon les fans de l’un et les détracteurs de l’autre. Aujourd’hui, le constat, sévère, reste le même. Mais revenons aux sixties. 6 mars 1968, un groupe à lui seul réalise ce rêve fou...


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  • Brian Protheroe, de vous à lui

    par Adehoum Arbane le 16.10.2018 Tout le monde se souvient du Superman de Richard Donner, premier film à propulser un super-héros dans la pop culture moderne. Surgissent alors de notre mémoire collective Christopher Reeves, Gene Hackman, Margot Kidder et bien sûr l’indéboulonnable Marlon Brando. C’est fort logiquement que le pauvre Brian Protheroe aura échappé à nos radars. Logique, il y jouait un éphémère co-pilote d’hélicoptère. Si nous avons oublié la carrière cinématographique de Protheroe, pensez alors à celle de singer-songwriter ! Car oui, Brian Protheroe fut aussi un compositeur-interprète pas forcément prolifique...
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  • The Travel Agency, retour vers le futur

    par Adehoum Arbane le 09.10.2018 Peut-on être en avance sur son temps, mais de vingt ans ? Ou les trois musiciens de Travel Agency se sont-ils tout simplement trompés d’époque ? Pour répondre à cette question, il faut commencer par écouter leur unique album dont la légende prétend qu’il aurait une suite, restée à ce jour dans les tiroirs de la maison de disques, et tout simplement appelée Metamorphosis. S’ils adoptent les codes établis de la pop beatlesienne, Steve Haehl, Michael Sage et Frank Lupica les transcendent immédiatement par une interprétation au cordeau. En effet, tout au long des douze titres, jamais...
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  • The Lemon Twigs, singes savants ?

    par Adehoum Arbane le 02.10.2018 Si on réduit toujours la pop à ses excès, on pourrait avant toute chose considérer ce qui fut son principal moteur : son ambition artistique. On aurait tôt fait de présenter The Lemon Twigs Go To School –  la suite de The Lemon Twigs Do Hollywood – comme un album concept, ce qu’il n’est pas. Un hymne à Broadway dont les deux brindilles sont des purs produits, héritage parental oblige ? À coup sûr, même si toute tentative de synthèse ou d’interprétation serait injuste ou vaine. Revenons au sujet, au disque. À observer la pochette – hideuse au passage –, les indices s’accumulent...
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  • Calibro 35, putain 10 ans !

    par Adehoum Arbane le 25.09.2018 Avec le retour en force de l’Histoire, la célébration du passé est devenue un enjeu civilisationnel. C’est aussi un sujet à manier, pardonnez l’expression, avec la délicatesse la plus extrême. Car derrière cette tentation du passé – et le désir de renouer avec un âge d’or – se cache un des problèmes existentiels qui étreint le plus le cœur des musiciens contemporains : produire une musique de leur temps. Moderne. Actuelle. Neuve. Pour ne pas dire novatrice. À première vue – enfin, à la première écoute –, Calibro 35 semble ne pas s’embarrasser de ces considérations. La formation italienne explore depuis dix ans...
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  • The Smoke is no good ?

    par Adehoum Arbane le 18.09.2018 Vous connaissez sans doute Iznogoud, le célèbre personnage de bande-dessinée imaginé par Goscinny et Tabary ? Celui-ci rêvait par-dessus tout de devenir Calife à la place du Calife. On peut dire que beaucoup de groupes pop ambitionnèrent d’être Calife à la place du Calife. Beatles à la place des Beatles. Inutile de lever la main en criant Brian Wilson, ce n’est de pas lui dont il s’agit mais du groupe The Smoke , produit par Michael Lloyd et promu par l’irremplaçable Kim Fowley. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Michael Lloyd est une figure marquante de Los Angeles, fondateur et membre du mythique...
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  • Salvation, west coast killers !

    par Adehoum Arbane le 11.09.2018 À l’heure où le « en même temps » semble sonner le glas du bon vieux clivage – en apparence –, il en existe un autre qui structura longtemps la production musicale américaine. East ou West Coast ? Question d’autant plus cruciale qu’elle n’est pas l’apanage du seul rap US. En 1967, elle s’avérait plus que pertinente. Ainsi, il y avait bien un son West Coast. S’il pouvait se définir par une approche languide et cool, celui-ci se divisait pourtant en deux chapelles, deux scènes. Le L.A. Sound, plus direct, plus professionnel aussi. Le San Francisco Sound, plus fou. Il faut dire que la proximité avec Berkeley...
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  • St. John Green, Kim Folie

    par Adehoum Arbane le 04.09.2018 Sur le papier, psychédélisme égale folie. À peu d’occasions, ce contrat tacite aura été honoré. En Angleterre, avec la toute première et syd barrettienne incarnation de Pink Floyd. Au pays de l’oncle Sam, avec une bande de hippies cramés, produits par le non moins cramé Kim Fowley – Kim Folie ? –, St. John Green. C’est peu dire que leur unique album est un ovni. Il pourrait même sembler, pour les oreilles chastes, parfaitement inaudibles. Constat étonnant quand on sait que le groupe vient de la très professionnelle scène de Los Angeles. Autour d'une formule rodée - guitare, orgue, basse, batterie -, le groupe propose douze titres...
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  • Coltrane, l’homme suprême

    par Adehoum Arbane le 28.08.2018

    Dire que John Coltrane a révolutionné le jazz sonne déjà comme le pire des poncifs tant son travail fut fécond. Si l'on s'arrête au seul genre, le legs est immense. Si l'on accepte d'en dépasser les frontières, tel un chorus, le champ des possibles devient infini. On citera en préambule, par logique et par respect, le cas de Magma et donc de Vander qui rendit hommage à son maître éternel en donnant à sa formation acoustique le nom d'un des morceaux de Trane, Offering. Si l'on en reste à la discographie magmaïenne, les deux premiers albums explorent...

     


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  • Fleetwood Mac, vies multiples

    par Adehoum Arbane le 17.07.2018

    « Chaque film de Woody Allen est mon film préféré de Woody Allen ». Cette réplique imaginaire mais crédible a le mérite de montrer à quel point la filmographie du réalisateur s’avère dense, intégrant de nombreuses périodes qui correspondent à autant de cycles créatifs. Un groupe pourrait aisément revendiquer cette particularité, il s’agit contre toute attente de Fleetwood Mac. À ceci près que chacune de ses époques a ses ardents défenseurs, sans immixtion des uns dans le camp des autres. Le plus comique tient dans les revirements. Si l’on a préféré dans sa prime jeunesse la période de la... 


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  • Van Morrison, white is black

    par Adehoum Arbane le 10.07.2018

    La fascination du grand public – habituellement client de la pop – pour le rap s’explique par deux raisons. Le rap peut se revendiquer exclusivement comme la musique  de la communauté afro-américaine. C’est une première depuis l’avènement du rock. La deuxième raison touche  à la nature profonde de cette musique, à son caractère sulfureux, et à la voyoucratie qui lui tient lieu d’élite. Bref le bourgeois blanc se rassurerait de sa condition en se passionnant artificiellement pour la bande-son des ghettos qu’il ne fréquente pas,  à l’évidence. Pourtant...

     


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  • Peter Hammill, somewhere over…

    par Adehoum Arbane le 03.07.2018 Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde… Et pourtant, la phrase de Camus trouve peut-être ici, dans un seul disque, sa limite. Comme tout le monde le sait, Over, sixième album de Peter Hammill – le Jimi Hendrix des cordes vocales –, est l’illustration musicale de sa rupture avec sa femme, Alice. Cependant, si l’on y prête plus attention, le mot semble revêtir plusieurs significations cachées, des interprétations dirons-nous. Sans doute. C’est même certain. Mais il faut quand même préciser à quel point un disque, quand il est réussi, peut faire surgir des images, des idées...
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  • Serpent Power, la transe du serpent

    par Adehoum Arbane le 26.06.2018 Le rock a toujours revêtu une dimension rimbaldienne. Un tropisme poétique que Jim Morrison préempta largement dans la symbolique avec Bob Dylan, encore qu’on pût rattacher ce dernier à la folk. Plus rares sont les poètes qui s’essayèrent à la pop. L’Histoire aura bien évidemment retenu Leonard Cohen. Celle-ci remisa honteusement dans les tiroirs de sa mémoire sélective The Serpent Power, bien plus intéressant cependant. Disons-le tout net, The Serpent Power coche toutes les cases du cahier des charges de la parfaite formation psychédélique underground. 
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  • The Glass Family, sur le carreau ?

    par Adehoum Arbane le 19.06.2018 Un adage imaginaire pourrait présenter les choses ainsi : « les albums les plus cités font souvent autorités. » Vérité ô combien criante mais qui connaît fort heureusement ses exceptions. Ainsi en va-t-il de la scène psychédélique américaine underground des années 67-69 qui s’avéra bien souvent supérieure à celle qualifiée – ne pas y voir d’ironie – de mainstream. Là où de nombreuses formations appartenant à l’establishment psyché – le Grateful Dead en tête – tentèrent de restituer sur disque le trip acide, sans trop y parvenir d’ailleurs, certaines réussirent en poussant plus en avant les frontières de l’audace. 
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  • Notes From The Undeground, excellente note

    par Adehoum Arbane le 12.06.2018 On le sait, le psychédélisme américain – garage à ses débuts – fut le fruit d’une transgression. Issues du blues le plus académique, voulant faire mieux que les Beatles sur Sgt Peppers, les jeunes formations s’émancipèrent rapidement, à juste titre d’ailleurs, d’un genre par trop ombrageux et limité. Pas les Notes From Underground. Cette stratégie leur a-t-elle couté ? Voilà un exemple typique du groupe qui émerge de la masse, grave un unique opus en 1968 pour retomber aussitôt dans l’anonymat. Signé sur Vanguard, label réputé pour sa tradition blues, le combo y côtoie les mythiques...
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  • Lake, paradis trouvé

    par Adehoum Arbane le 05.06.2018 La chance sourit aux audacieux. Et parfois aux seconds couteaux. C’est l’impression que l’auditeur ressentira à l’écoute du troisième album de Lake, improbable formation américano-allemande qui parvint, contre vents et marrées, à produire une douzaine d’albums en trente-huit ans de carrière. Ce Paradise Island sonne si bien, et pour cause, il fut enregistré en 1979 dans les studios CBS, à Hambourg. Avec tous les moyens mis à disposition, personnel, instruments. Mais on connaît la chanson, si l’on ose dire. Un groupe de « l’establishment »rock aurait pu très bien n’en tirer aucun parti, et se contenter de reproduire la même musique...
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