Shebam de Alice Cooper à Zappa


  • The Lemon Twigs, singes savants ?

    par Adehoum Arbane le 02.10.2018 Si on réduit toujours la pop à ses excès, on pourrait avant toute chose considérer ce qui fut son principal moteur : son ambition artistique. On aurait tôt fait de présenter The Lemon Twigs Go To School –  la suite de The Lemon Twigs Do Hollywood – comme un album concept, ce qu’il n’est pas. Un hymne à Broadway dont les deux brindilles sont des purs produits, héritage parental oblige ? À coup sûr, même si toute tentative de synthèse ou d’interprétation serait injuste ou vaine. Revenons au sujet, au disque. À observer la pochette – hideuse au passage –, les indices s’accumulent...
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  • Calibro 35, putain 10 ans !

    par Adehoum Arbane le 25.09.2018 Avec le retour en force de l’Histoire, la célébration du passé est devenue un enjeu civilisationnel. C’est aussi un sujet à manier, pardonnez l’expression, avec la délicatesse la plus extrême. Car derrière cette tentation du passé – et le désir de renouer avec un âge d’or – se cache un des problèmes existentiels qui étreint le plus le cœur des musiciens contemporains : produire une musique de leur temps. Moderne. Actuelle. Neuve. Pour ne pas dire novatrice. À première vue – enfin, à la première écoute –, Calibro 35 semble ne pas s’embarrasser de ces considérations. La formation italienne explore depuis dix ans...
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  • The Smoke is no good ?

    par Adehoum Arbane le 18.09.2018 Vous connaissez sans doute Iznogoud, le célèbre personnage de bande-dessinée imaginé par Goscinny et Tabary ? Celui-ci rêvait par-dessus tout de devenir Calife à la place du Calife. On peut dire que beaucoup de groupes pop ambitionnèrent d’être Calife à la place du Calife. Beatles à la place des Beatles. Inutile de lever la main en criant Brian Wilson, ce n’est de pas lui dont il s’agit mais du groupe The Smoke , produit par Michael Lloyd et promu par l’irremplaçable Kim Fowley. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Michael Lloyd est une figure marquante de Los Angeles, fondateur et membre du mythique...
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  • Salvation, west coast killers !

    par Adehoum Arbane le 11.09.2018 À l’heure où le « en même temps » semble sonner le glas du bon vieux clivage – en apparence –, il en existe un autre qui structura longtemps la production musicale américaine. East ou West Coast ? Question d’autant plus cruciale qu’elle n’est pas l’apanage du seul rap US. En 1967, elle s’avérait plus que pertinente. Ainsi, il y avait bien un son West Coast. S’il pouvait se définir par une approche languide et cool, celui-ci se divisait pourtant en deux chapelles, deux scènes. Le L.A. Sound, plus direct, plus professionnel aussi. Le San Francisco Sound, plus fou. Il faut dire que la proximité avec Berkeley...
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  • St. John Green, Kim Folie

    par Adehoum Arbane le 04.09.2018 Sur le papier, psychédélisme égale folie. À peu d’occasions, ce contrat tacite aura été honoré. En Angleterre, avec la toute première et syd barrettienne incarnation de Pink Floyd. Au pays de l’oncle Sam, avec une bande de hippies cramés, produits par le non moins cramé Kim Fowley – Kim Folie ? –, St. John Green. C’est peu dire que leur unique album est un ovni. Il pourrait même sembler, pour les oreilles chastes, parfaitement inaudibles. Constat étonnant quand on sait que le groupe vient de la très professionnelle scène de Los Angeles. Autour d'une formule rodée - guitare, orgue, basse, batterie -, le groupe propose douze titres...
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  • Coltrane, l’homme suprême

    par Adehoum Arbane le 28.08.2018

    Dire que John Coltrane a révolutionné le jazz sonne déjà comme le pire des poncifs tant son travail fut fécond. Si l'on s'arrête au seul genre, le legs est immense. Si l'on accepte d'en dépasser les frontières, tel un chorus, le champ des possibles devient infini. On citera en préambule, par logique et par respect, le cas de Magma et donc de Vander qui rendit hommage à son maître éternel en donnant à sa formation acoustique le nom d'un des morceaux de Trane, Offering. Si l'on en reste à la discographie magmaïenne, les deux premiers albums explorent...

     


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  • Fleetwood Mac, vies multiples

    par Adehoum Arbane le 17.07.2018

    « Chaque film de Woody Allen est mon film préféré de Woody Allen ». Cette réplique imaginaire mais crédible a le mérite de montrer à quel point la filmographie du réalisateur s’avère dense, intégrant de nombreuses périodes qui correspondent à autant de cycles créatifs. Un groupe pourrait aisément revendiquer cette particularité, il s’agit contre toute attente de Fleetwood Mac. À ceci près que chacune de ses époques a ses ardents défenseurs, sans immixtion des uns dans le camp des autres. Le plus comique tient dans les revirements. Si l’on a préféré dans sa prime jeunesse la période de la... 


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  • Van Morrison, white is black

    par Adehoum Arbane le 10.07.2018

    La fascination du grand public – habituellement client de la pop – pour le rap s’explique par deux raisons. Le rap peut se revendiquer exclusivement comme la musique  de la communauté afro-américaine. C’est une première depuis l’avènement du rock. La deuxième raison touche  à la nature profonde de cette musique, à son caractère sulfureux, et à la voyoucratie qui lui tient lieu d’élite. Bref le bourgeois blanc se rassurerait de sa condition en se passionnant artificiellement pour la bande-son des ghettos qu’il ne fréquente pas,  à l’évidence. Pourtant...

     


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  • Peter Hammill, somewhere over…

    par Adehoum Arbane le 03.07.2018 Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde… Et pourtant, la phrase de Camus trouve peut-être ici, dans un seul disque, sa limite. Comme tout le monde le sait, Over, sixième album de Peter Hammill – le Jimi Hendrix des cordes vocales –, est l’illustration musicale de sa rupture avec sa femme, Alice. Cependant, si l’on y prête plus attention, le mot semble revêtir plusieurs significations cachées, des interprétations dirons-nous. Sans doute. C’est même certain. Mais il faut quand même préciser à quel point un disque, quand il est réussi, peut faire surgir des images, des idées...
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  • Serpent Power, la transe du serpent

    par Adehoum Arbane le 26.06.2018 Le rock a toujours revêtu une dimension rimbaldienne. Un tropisme poétique que Jim Morrison préempta largement dans la symbolique avec Bob Dylan, encore qu’on pût rattacher ce dernier à la folk. Plus rares sont les poètes qui s’essayèrent à la pop. L’Histoire aura bien évidemment retenu Leonard Cohen. Celle-ci remisa honteusement dans les tiroirs de sa mémoire sélective The Serpent Power, bien plus intéressant cependant. Disons-le tout net, The Serpent Power coche toutes les cases du cahier des charges de la parfaite formation psychédélique underground. 
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  • The Glass Family, sur le carreau ?

    par Adehoum Arbane le 19.06.2018 Un adage imaginaire pourrait présenter les choses ainsi : « les albums les plus cités font souvent autorités. » Vérité ô combien criante mais qui connaît fort heureusement ses exceptions. Ainsi en va-t-il de la scène psychédélique américaine underground des années 67-69 qui s’avéra bien souvent supérieure à celle qualifiée – ne pas y voir d’ironie – de mainstream. Là où de nombreuses formations appartenant à l’establishment psyché – le Grateful Dead en tête – tentèrent de restituer sur disque le trip acide, sans trop y parvenir d’ailleurs, certaines réussirent en poussant plus en avant les frontières de l’audace. 
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  • Notes From The Undeground, excellente note

    par Adehoum Arbane le 12.06.2018 On le sait, le psychédélisme américain – garage à ses débuts – fut le fruit d’une transgression. Issues du blues le plus académique, voulant faire mieux que les Beatles sur Sgt Peppers, les jeunes formations s’émancipèrent rapidement, à juste titre d’ailleurs, d’un genre par trop ombrageux et limité. Pas les Notes From Underground. Cette stratégie leur a-t-elle couté ? Voilà un exemple typique du groupe qui émerge de la masse, grave un unique opus en 1968 pour retomber aussitôt dans l’anonymat. Signé sur Vanguard, label réputé pour sa tradition blues, le combo y côtoie les mythiques...
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  • Lake, paradis trouvé

    par Adehoum Arbane le 05.06.2018 La chance sourit aux audacieux. Et parfois aux seconds couteaux. C’est l’impression que l’auditeur ressentira à l’écoute du troisième album de Lake, improbable formation américano-allemande qui parvint, contre vents et marrées, à produire une douzaine d’albums en trente-huit ans de carrière. Ce Paradise Island sonne si bien, et pour cause, il fut enregistré en 1979 dans les studios CBS, à Hambourg. Avec tous les moyens mis à disposition, personnel, instruments. Mais on connaît la chanson, si l’on ose dire. Un groupe de « l’establishment »rock aurait pu très bien n’en tirer aucun parti, et se contenter de reproduire la même musique...
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  • Procol Harum, cru bourgeois

    par Adehoum Arbane le 29.05.2018 Le monde viticole se divise en deux catégories : les bordelais qui produisent avec une certaine classe un vin de notaire, provincial et bourgeois en diable, et le reste de la filière qui avance à grands pas vers le futur des grands crus. Ce schisme gustatif pourrait très bien se transposer à l’univers de la pop, notamment celle des sixties. Alors qu’en 1966, les Beatles emmenaient, princiers, toute une génération sur les routes de la révolution musicale, certains décidèrent de rester en quelque sorte sur le bas-côté. Ainsi, Procol Harum donna, tout au long d’une très décente carrière, dans un néo-classicisme de bon aloi..
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  • La genèse de Phil Collins

    par Adehoum Arbane le 22.05.2018

    Il y a chez les amoureux de Genesis, et de pop en général, une forme de schizophrénie latente et d'une certaine manière inévitable. D'un côté le fan du Genesis originel, celui des années 70-75 et la respectabilité arty initiée par Peter Gabriel. De l'autre, le même homme essayant de tendre une oreille attentive à la période Phil Collins du groupe, pour le coup, résolument commerciale - sans même parler de la carrière solo du célèbre batteur. Pour ne rien arranger, il faut bien dire que ce fan n'était sans doute pas né quand la Genèse sortit Trespass, Nursery Rhymes, Foxtrot, Selling England...


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  • Barnett, Everybody knows this is now her

    par Adehoum Arbane le 15.05.2018 Quelque chose frappe à l’écoute du deuxième album de Courtney Barnett, Tell Me How You Really Feel. C’est son extrême proximité avec un artiste d’un autre temps, d’un autre sexe – vous pardonnerez que l’on compare une jeune femme à un vieil homme –, Neil Young. Et pourtant, plus d’un indice mène de l’une l’autre, et inversement. En premier lieu, leurs origines et leur rayonnement. Neil Young, tout canadien qu’il est, s’imposa aux États-Unis, à Los Angeles plus particulièrement. Australienne de son état, Courtney Barnett est aussi parvenue à se faire une place...
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  • Thin Lizzy, pop en tête de Lynott

    par Adehoum Arbane le 08.05.2018 Des groupes de hard ayant le plus flirté avec la pop, l’histoire aura retenu Queen. Horreur ! Pourtant, il en existe un pas moins important et qui aura livré en cette fin de seventies flamboyantes – et parfois, avouons-le, décadentes – une série d’albums impeccables et surtout, impeccablement écrits. Il s’agit de Thin Lizzy. Dans le maquis de leur production, extrayons leur classique – il y en a quelques-uns, rassurez-vous – Jailbreak. Constat flagrant dès la première écoute. Si la particularité citée en introduction le déclassa provisoirement du peloton de tête, il existe d’autres raisons plus profondes...
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  • Syd Barrett, white light

    par Adehoum Arbane le 01.05.2018 La culpabilité postcoloniale a généré son lot d’imbécilités dont celle-ci : en déclinant opportunément les codes du rock, le petit blanc aurait spolié l’afro-américain. Certes, sans le blues il n’y aurait pas de rock, sans Muddy Waters donc pas d’Elvis, et sans Elvis pas de Stones ni de Beatles. Les pierres qui roulent sauront d’ailleurs célébrer la mémoire des bluesmen – que Keith, Mick et Brian vénéraient – en lâchant le psychédélisme provisoire pour assumer l’unique musique pour laquelle ils étaient faits. Cependant, il serait stupide, soit, mais aussi historiquement faux de rappeler sans cesse la pop blanche à ses racines blues...
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  • Barbara Carlotti, vous ne rêvez pas

    par Adehoum Arbane le 24.04.2018 Les carnets de rêves… Qui n’a jamais rêvé d’y consigner le souvenir parcellaire des songes de la nuit passée ? Comme les prémices d’une œuvre directement reliée à l’âme, sincère par définition. Barbara Carlotti aura utilisé cette méthode pour composer les nouvelles chansons de son dernier album, Magnétique. En apparence, personne n’aurait fait le rapprochement si l’artiste n’avait expliqué sa démarche créative (Dream Machine, hypnose, réveil sonnant au moment du sommeil paradoxal). Peut-être parce qu’une chanson ne peut être la restitution exacte d’une réalité, fut-elle née dans un rêve. 
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  • Roxy Music, rock sidérant

    par Adehoum Arbane le 17.04.2018 Connaissez-vous l’histoire de Byron Ferrari ? Elle nous vient de deux journalistes du NME qui n’aimaient rien tant que malmener leur idole, Bryan Ferry, leader de Roxy Music. Une anagramme ou presque résumant parfaitement la musique que propose le groupe, ce 16 juin 1972 : extrême sensibilité sous les lignes nerveuses d’un bolide fuselé. Peu de groupes peuvent ainsi se targuer d’avoir poussé à son summum la notion d’esthétique. Le Velvet bien sûr, mais c’était une autre époque. Les années 70 furent l’objet de moult révolutions, réinventions, explorations et Roxy Music aura été de toutes ces batailles. 
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  • WCPAEB, band original

    par Adehoum Arbane le 10.04.2018 Il est toujours regrettable de découvrir la musique d’un groupe par le prisme d’un autre média que le disque, un film en l’occurrence. La sortie prochaine de Isle of Dogs de Wes Anderson a fait l’objet d’une bande-annonce où l’on a entendu, comme par magie, l’une des chansons du premier album du West Coast Pop Art Experimental Band, I Won't Hurt You. Étrangement belle, sobrement déployée sur un canevas de guitare, portée par la pulsation d’une percussion (ou d’un autre instrument), la chanson captive automatiquement. On l’imagine même presque entière, en accompagnement d’images que le traitement animé...
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  • Il Balletto di Bronzo, latin killer

    par Adehoum Arbane le 03.04.2018 Au mitant de sa vie, il est parfois logique de rechercher la transgression. Celle-ci peut prendre plusieurs formes, mais dans l’immense majorité des cas le besoin de tout remettre en question passe par un psychotrope. Plus que toute autre substance, le LSD incarne bien la mère de toutes les drogues. Mais attention, il convient d’observer quelques recommandations salvatrices, avant de débuter l’aventure. Ainsi, le novice devra être absolument accompagné dans son trip, ses guides auront pour responsabilité de créer les conditions idéales qui lui permettront de « monter »...
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  • Jefferson Airplane, rêve d’Amérique

    par Adehoum Arbane le 26.03.2018 Le régionalisme, si souvent étriqué, semble mieux convenir aux vastes géographies. D’autant qu’en France, il se résume souvent au camembert de Normandie et aux rillettes du Mans. Appliquée aux États-Unis d’Amérique, l’idée pourrait paraître moins ravageuse. Par un effet de distorsion, de grandeur extrême, le pays et ses millions de citoyens n’ont aucun mal à se réclamer d’un état, d’une ville. S’agissant du rock, la chose fut bien différente, obérant parfois malgré eux leur plan de carrière. Surtout à San Francisco, capitale du psychédélisme, de la défonce et du grand n’importe quoi. 
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  • Fairport Convention & disruption

    par Adehoum Arbane le 20.03.2018 Tout comme le blues, la folk prend sa source dans les musiques traditionnelles de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième et à ce titre, formations et interprètes se sont longtemps bornés à rejouer les classiques, soit des chansons transmises de génération en génération. Dylan fut l’un des premiers folkeux modernes à écrire, allant en cette année 1965 jusqu’à parer ses compositions des atours de l’électricité. Parmi tous les exemples qui suivirent, un groupe se détache qui, lui aussi, décida un jour de se forger son propre répertoire. Il s’agit de Fairport Convention. 
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  • Drame, acte 2

    par Adehoum Arbane le 13.03.2018 La musique instrumentale est par définition inclassable. Elle s’étend du classique – appellation réductrice – au jazz, du rock (dont les jams cosmiques !) à la techno, et joue même des coudes pour se frayer un passage vers les œuvres expérimentales. Difficile à cerner, elle n’en demeure pas moins exigeante. Hors format, elle ne se laisse pas si promptement apprivoisée. Car il faut bien arriver à remplacer idées et mots par des sons, des notes, plus globalement caractères et tonalités afin d’exprimer telle ou telle émotion. Parfois, souvent, la musique instrumentale choisit un chemin de traverse, en dehors de toute recherche de signification. 
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