par Adehoum Arbane le 05.04.2011 Fin de journée. Sortie de métro, nuit, pluie fine en plus. Je file rapidement vers mon lieu de rendez-vous malgré mon avance habituelle. Je longe la rue Lafferière qui serpente dans l’obscurité enluminée par une ligne de réverbères. La nuit est jaune. Numéro 8, hôtel Arvor. Une adresse de quartier. J’entre. Le réceptionniste, élégamment vêtu, m’accueille et l’attaché de presse, Thomas, prend alors le relais. Poignée de mains franche, nous échangeons, papotons silencieusement de choses et d’autres. Dans le coin du petit salon se trouve un petit homme assis et qui semble raconter ce qui constitue à mes yeux un destin allemand : celui d’Irmin Schmidt, claviériste de CAN, formation mythique de Cologne dont l’influence fut telle qu’elle irradia trois décennies de rock.
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