par Adehoum Arbane le 10.08.2015 Les virages, lorsqu’ils sont bien négociés, ne sont point mortels. Tout juste la machine accroche-t-elle un peu le bitume, arrachant à cette masse lisse, dure et saumâtre, quelques postillons de caillasses. Jadis Héraults du proto punk en mode acide, les Seeds ont emprunté cette chicane pourtant fatale. Passés en deux années de l’alpha du rock binaire, lacéré de farfisa, à un oméga pop couturé de clavecin, hautbois et autres harpe fantasmagorique, ils ont survécu livrant ainsi leur ultime chef-d’œuvre, chef-d’œuvre ultime, au titre sobre et prometteur : Future.
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