A new disque in town


  • Micro Pernice ?

    par Adehoum Arbane le 22.10.2019 Socrate aurait aimé la pop, cette corne d’abondance qui nous a tous fait dire un jour : « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. » Affirmation valable que l’on soit bloqué provisoirement au temps de l’adolescence, où toutes les découvertes vous émerveillent, ou arrivé au stade quasi finale de la maturité, ce moment des plaisirs blasés. Et pourtant, après quelques décennies d’écoutes énamourées, nous avons retrouvé notre enthousiasme d’antan ! Huitième album des Pernice Brothers Spread The Feeling est à l’origine de cette gageure. Contrairement à son patronyme, Pernice n’est pas un perdreau de l’année.
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  • Sortie de L’Épée

    par Adehoum Arbane le 08.10.2019 Il ne faut pas confondre codes et références. Il fut un temps où un majordome présentait ses références à ses futurs employeurs. En regard, les codes paraissent plus artificiels, règlementaires. Dans le domaine si vaste de la pop la distinction prévaut. L’Épée en est bien évidement dotée. À l’origine de ce groupe, flambant neuf comme une lame de Tolède, Emmanuelle Seigner, Marie et Lionel Liminana et Anton Newcombe. Eux aussi ont leurs références qu’ils empruntent, tels des Tarantino rock, au passé. Le leur. Chacun peut s’enorgueillir d’avoir emmagasiné une somme de souvenirs, images...
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  • Weyes Blood, beauté plombante

    par Adehoum Arbane le 16.07.2019 Existe-t-il des dépressions heureuses ? Une version plaisante de Christine Angot ? Alors donc que Christine Angoisse, Natalie Mering, elle, rassure et cajole, enveloppe les sentiments les plus arides dans le voile de son timbre qui, à l’image de la pochette de Titanic Rising, flotte dans les profondeurs océaniques. Ce titre d’abord. Que l’on traduirait par Montée Titanesque mais que l’on pourrait décoder autrement, comme le Titanic parvenant à s’arracher à la lourdeur des flots. C’est un peu ça l’adolescence, sujet dont il est ici question : un rollercoaster émotionnel, une échelle de petites victoires menant à un toboggan d'ivresses...
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  • Walter & Lavergne, duo stellaire

    par Adehoum Arbane le 02.07.2019 Avez-vous déjà entendu parler du Voyager Golden Record ? Pour être plus précis il s’agit d’un objet banal de par sa forme mais au combien crucial faisant partie du vrai programme spatial Voyager lancé en 1977 par la Nasa dont le but était d’étudier les planètes extérieures du Système Solaire. Véritable bouteille à la mer interstellaire destinée à une éventuelle vie extraterrestre, Le disque du Voyageur est un vinyle – un 30 cm pour être exact – contenant tout un ensemble d’informations. Des photographies de la Terre, de ses habitants, de la nature, mais également des enregistrements sonores divers... 
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  • Kevin Morby is God

    par Adehoum Arbane le 21.05.2019 Qui aurait cru que le scepticisme, voire la détestation générale à l’endroit de la Religion cacherait en fait un grand disque ? Résumé ainsi, on penserait à une œuvre prosélyte, ce que Oh My God, cinquième album de Kevin Morby en six ans, n’est pas. C’est avant tout un regard posé sur notre société contemporaine. Avec quelques piques – qui aime bien châtie bien – lancés vers cette Amérique si complexe, si bizarre que l’artiste observe pour mieux la dépeindre tout en s’efforçant de glisser dans son nouveau disque de très beaux moments en apesanteur, de grands traits de lumière. Car au fond, tout n'est pas blanc...
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  • O, le petit prince

    par Adehoum Arbane le 23.04.2019 Sans le savoir ou oser le dire, O alias Olivier Marguerit renoue avec la poésie immédiate et enfantine de deux de nos plus grands poètes et écrivains : Jacques Prévert, qui avait déjà le goût des chansons, et Antoine de Saint-Exupéry. Avec ses allures de petit prince moderne, Marguerit n’en est pourtant pas à son coup d’essai. À terre est son deuxième album, sans compter ses nombreuses contributions sur disque comme sur scène au sein de Syd Matters, sa participation à la compilation réalisée en hommage au doucereux Yves Simon qui ferait d’ailleurs un parrain légitime. Ça c’est pour le curriculum vitae.
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  • En 2018, take five !

    par Adehoum Arbane le 21.12.2018 Alors que la trêve des confiseurs approche et que la course aux cadeaux bat son plein, s’attaquer au traditionnel Top de fin d’année vire bien souvent à l’obsession, voire au cauchemar. Ce qui de fait le rend superfétatoire. D’autant qu’il existe autant de tops que d’auditeurs, autant de classements que de critiques. Chacun y va de ses petits choix en faisant dans la surenchère. Top 10, 20, 50, 100 etc. Où s’arrêtera donc le ridicule. Car revenons à l’essence même d’un top. C’est avant ce que l’on estime être le meilleur de la production de l’année, non parce que cela vient de toi, de moi, de nous mais parce que les disques retenus...
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  • The Lemon Twigs, singes savants ?

    par Adehoum Arbane le 02.10.2018 Si on réduit toujours la pop à ses excès, on pourrait avant toute chose considérer ce qui fut son principal moteur : son ambition artistique. On aurait tôt fait de présenter The Lemon Twigs Go To School –  la suite de The Lemon Twigs Do Hollywood – comme un album concept, ce qu’il n’est pas. Un hymne à Broadway dont les deux brindilles sont des purs produits, héritage parental oblige ? À coup sûr, même si toute tentative de synthèse ou d’interprétation serait injuste ou vaine. Revenons au sujet, au disque. À observer la pochette – hideuse au passage –, les indices s’accumulent...
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  • Barnett, Everybody knows this is now her

    par Adehoum Arbane le 15.05.2018 Quelque chose frappe à l’écoute du deuxième album de Courtney Barnett, Tell Me How You Really Feel. C’est son extrême proximité avec un artiste d’un autre temps, d’un autre sexe – vous pardonnerez que l’on compare une jeune femme à un vieil homme –, Neil Young. Et pourtant, plus d’un indice mène de l’une l’autre, et inversement. En premier lieu, leurs origines et leur rayonnement. Neil Young, tout canadien qu’il est, s’imposa aux États-Unis, à Los Angeles plus particulièrement. Australienne de son état, Courtney Barnett est aussi parvenue à se faire une place...
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  • Barbara Carlotti, vous ne rêvez pas

    par Adehoum Arbane le 24.04.2018 Les carnets de rêves… Qui n’a jamais rêvé d’y consigner le souvenir parcellaire des songes de la nuit passée ? Comme les prémices d’une œuvre directement reliée à l’âme, sincère par définition. Barbara Carlotti aura utilisé cette méthode pour composer les nouvelles chansons de son dernier album, Magnétique. En apparence, personne n’aurait fait le rapprochement si l’artiste n’avait expliqué sa démarche créative (Dream Machine, hypnose, réveil sonnant au moment du sommeil paradoxal). Peut-être parce qu’une chanson ne peut être la restitution exacte d’une réalité, fut-elle née dans un rêve. 
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  • Drame, acte 2

    par Adehoum Arbane le 13.03.2018 La musique instrumentale est par définition inclassable. Elle s’étend du classique – appellation réductrice – au jazz, du rock (dont les jams cosmiques !) à la techno, et joue même des coudes pour se frayer un passage vers les œuvres expérimentales. Difficile à cerner, elle n’en demeure pas moins exigeante. Hors format, elle ne se laisse pas si promptement apprivoisée. Car il faut bien arriver à remplacer idées et mots par des sons, des notes, plus globalement caractères et tonalités afin d’exprimer telle ou telle émotion. Parfois, souvent, la musique instrumentale choisit un chemin de traverse, en dehors de toute recherche de signification. 
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  • MGMT, âge sombre ?

    par Adehoum Arbane le 06.03.2018 Wolfgang Amadeus Mozart composa La flûte enchantée en 1791, puis mourut la même année. Il avait 35 ans. Aujourd’hui, nous gardons de lui – et pour l’éternité – l’image du film de Milos Forman, soit un jeune homme fantasque au rire tintinnabulant. Il se trouve que Andrew VanWyngarden et Ben Goldwasser ont composé leur quatrième album, Little Dark Age, au même âge (on leur souhaite toutefois une plus longue existence !). Ainsi et depuis leurs fracassants débuts, ils réécrivent, au fil des albums, leur œuvre de jeunesse. Tels des Mozart de l’ère pop. C’est peu dire que leur musique recèle cette part enfantine...
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  • The Limiñanas, homme et femme de l’ombre ?

    par Adehoum Arbane le 20.02.2018 Johnny vient de laisser sa peau au vestiaire du provisoire pour rejoindre l’éternité. Pour les quelques rockeurs restants, c’est cependant un souffle précaire qui les maintient en vie. Et si comme après l’apocalypse, les Limiñanas étaient les derniers ? Des Mad Max des temps nouveaux, guerrière et guerrier. Ouverture et Le premier jour, comme le symbole de cette destruction créatrice. Leur musique sur cet album se déroule telle l’autoroute sans fin d’un rock extatique, avec paroles, mais sans réelle désir de l’inscrire dans les espaces codés du songwriting. D’où cette permanence...
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  • Rétrospective ?

    par Adehoum Arbane le 09.01.2018 Au "c’était mieux avant", bêtement remisé par les thuriféraires de la modernité, préférons l’image d’un passé pop en forme de corne d’abondance dont on n’aurait pas fini d’explorer les moindres recoins. Non que notre époque ne soit pas digne d’intérêt, musicalement parlant, mais il semblerait que les trois âges d’or – 60s, 70s, 80s – de la pop nous réservent encore quelque surprise. Ainsi, on aura donc attendu 2017 pour découvrir des disques, connus ou non, parfois approchés ou pas, et dont l’écoute intégrale relève de la révélation mystique. Certains ont réapparu par l’entremise de la réédition quand d’autres ont été tout bonnement… 
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  • Matthieu Malon, froideur des sentiments ?

    par Adehoum Arbane le 19.12.2017 D’ordinaire, la simple évocation des sentiments – ce que l’on appelait autrefois l’amour courtois – collerait plus naturellement au registre musical de la folk, cette forme personnelle et délicate qui convient si bien à l’épanchement de l’âme. Chez Matthieu Malon, cet épanchement existe, mais c’est un véritable torrent de lave. Dans l’hiver du cœur certes, mais un torrent de lave malgré tout. Malin, Malon évite le cliché de la déprime faite musique. Il le fait tout au long de ce quatrième album en plantant ainsi le décor. Alternance entre morceaux courts – voire très –, à la coloration pop, et morceaux plus longs...
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  • Daho et la psyché

    par Adehoum Arbane le 12.12.2017 Dans le célèbre conte de Charles Perrault, le Petit Poucet et ses frères sont abandonnés en forêt par des parents trop pauvres pour les nourrir. Au courant du terrible sort qui les attend, Poucet a l’intelligence de semer des cailloux qui permettront à la fratrie de retrouver son chemin. On peut reprendre cette symbolique à bon compte au sujet d’Etienne Daho qui nous revient, comme Poucet, avec un nouvel album, Blitz. Dès la première écoute, c’est peu dire que le registre psyché en bourdons de fuzz étonne quand on connaît son amour immodéré pour la belle pop solaire - le mot est certes réducteur, mais approprié ! 
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  • Kurt et Courtney pour se rencontrer

    par Adehoum Arbane le 24.10.2017 Courtney & Kurt, affiche crânement la pochette de l’album. Love & Cobain. Telle est l’image qui vient de surgir de façon fulgurante. Il fallait oser. Cependant loin du couple infernal dont les affres défrayèrent jadis la chronique, cette dernière consacre un nouveau duo, jeunes hérauts de la scène indé : Courtney Barnett et Kurt Vile. C’est une tradition du rock et de la pop, vieille comme le monde, mais qui n’en finit pas de se réinventer au fil des combinaisons. On connaissait Simon & Garfunkel, Sam & Dave, Sonny & Cher, Nancy & Lee. Plus pointus Hall & Oates, Delaney & Bonnie, Dillard & Clark...
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  • LCD, dream without a dream

    par Adehoum Arbane le 10.10.2017 V des Horrors est l’album que James Murphy – alias LCD Soundsystem – aurait dû écrire et sortir à la place de son rêve américain, joli mais trompeur. Les Horrors vivent leur ascension. Renouvèlement et audace sont leurs mamelles nourricières. Le groupe de Faris Badwan sera passé, en quelques années, de gentil combo garage goth au statut envié de formation contemporaine, rien de moins. Est-ce à dire que le leader de LCD demeure un novice dans l’art de mêler rock brut et expérimentations, que nenni. Cependant, à trajectoire quasi identique – période, nombre d’albums –, les Horreurs auront prouvé qu’un groupe aussi attendu soit-il...
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  • The Horrors, le V de la victoire

    par Adehoum Arbane le 10.10.2017 V des Horrors est l’album que James Murphy – alias LCD Soundsystem – aurait dû écrire et sortir à la place de son rêve américain, joli mais trompeur. Les Horrors vivent leur ascension. Renouvèlement et audace sont leurs mamelles nourricières. Le groupe de Faris Badwan sera passé, en quelques années, de gentil combo garage goth au statut envié de formation contemporaine, rien de moins. Est-ce à dire que le leader de LCD demeure un novice dans l’art de mêler rock brut et expérimentations, que nenni. Cependant, à trajectoire quasi identique – période, nombre d’albums –, les Horreurs auront prouvé qu’un groupe aussi attendu 
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  • Gardiens de la galaxie… pop

    par Adehoum Arbane le 03.10.2017 La bande originale n’a pas toujours eu – à tort – les honneurs de la presse. Peut-être parce que celle-ci devait durablement se diviser en deux catégories, pour paraphraser Eli Wallach dans Le bon, la brute et le truand. D’un côté, les musiques de film entièrement composées par des groupes ou des compositeurs attitrés (Pink Floyd, Ennio Morricone, John Williams, François de Roubaix pour ne citer qu’eux). De l’autres, les BO enchaînant les reprises des grands tubes de l’histoire du rock et de la pop. Concourant dans la seconde catégorie, Gardians of the Galaxy : Awsome Mix Vol. 2 s’en distingue cependant et ce, pour au moins deux... 
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  • The War On Drugs, trip rock

    par Adehoum Arbane le 26.09.2017 Décomplexé. La seule évocation de ce mot fait frémir. Et pourtant, The War On Drugs est bien l’un des rares groupes à assumer un rock décomplexé. De son temps, mais sans pour autant se laisser pervertir par les sirènes de l’esthétique. Est-ce à dire que son quatrième album, A Deeper Understanding, ne l’est pas, nous répondrons par un non franc et massif en guise de cri du cœur. De prime à bord dense, bloc de son immédiat, ce très beau disque s’avère plus complexe qu’il n’y paraît. Surtout, jamais il ne cède aux tentations synthétiques bien qu’ajoutant à sa palette instrumentale claviers en tous genres. 
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  • Roger Waters, un homme en colère

    par Adehoum Arbane le 19.09.2017 On prétend souvent que le rock est mort, à raison. Trop d’argent, trop de cynisme, mais aussi et sans doute – ce qui était à craindre – une vie bien trop longue pour prétendre surprendre à nouveau. En 76, les punks sauvèrent les meubles. Dans les années 80, alors que le hip hop juvénile et crâneur débarquait, une certaine synthpop proposa – enfin – un discours neuf. Puis vinrent le grunge – Nirvana – et l’électro, qui était déjà pour cette dernière une autre histoire dans le sillon de la pop culture. Mais que reste-t-il de tout cela en 2017 ? Le rock c’était la colère, la sauvagerie, un désir d’abandon...
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  • Ariel Pink, white mishmash

    par Adehoum Arbane le 12.09.2017 Ariel Pink est le Frank Zappa des temps nouveaux. Un Brian Wilson synthétique. Un Kim Fowley produit par Quincy Jones. Ariel Pink est un derviche tourneur qui s’arrête tantôt sur l’un de ces modèles pour mieux l’explorer, le transcender. Aux yeux de ses détracteurs, c’est son fonds de commerce. Et sa corne d’abondance pour ses fans les plus ultras. Zappa, période Mothers of Invention, pour cet art si américain – voire californien – du crossover, du mishmash comme on dit en anglais. À l’image du célèbre moustachu qui mélange avec bonheur doo-wop, jazz et pop, Pink s’avère un véritable shaker à influences. 
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  • L’aventure Arcade Fire

    par Adehoum Arbane le 05.09.2017 Peu de groupes peuvent s’enorgueillir de voir leur discographie qualifiée d’aventure. L’aventure Pink Floyd, certes. Évidemment. Arcade Fire appartient depuis 2004 à cette catégorie restreinte. Pour avoir repoussé, disque après disque, les frontières étroites de sa propre histoire. Tout maintenant. Voilà bien un titre qui résonne comme une prophétie, mieux comme un second testament, un évangile. Le début de quelque chose d’autre. Cependant il semblerait que le liant n’ait pas réellement pris, le groupe n’ayant pas totalement réalisé sa mue mainstream telle que le promettait son précédent Long Player, Reflektor. 
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  • Miranda Lee Richards, variété us

    par Adehoum Arbane le 18.07.2017 Récemment sur une plateforme de téléchargement, le nouvel album de Miranda Lee Richards était présenté sous l’étiquette Dream Pop. Maladie des temps modernes qui consiste à mal nommer les choses, et donc à ajouter au malheur du monde. Car Existential Beast – cinquième album et œuvre éminemment charnelle – a si peu à voir avec les galettes abrasives auquel il est abusivement comparé. Seul peut-être On The Outside Of Heaven, avec ses synthés vaporeux, pourrait éventuellement prétendre au titre, mais il n’en est rien de la première à la dernière seconde. 
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