A new disque in town


  • Philippe Katerine, bonne année

    par Adehoum Arbane le 28.09.2010 Philippe Katerine s’éloigne d’autant que l’on s’approche de lui, il part ailleurs loin des blas blas blas snobs et critiques, comme une reine d’Angleterre sous acide.
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  • The Divine Comedy, divines mélodies

    par Adehoum Arbane le 17.08.2010 Le monde a failli sombrer, emporté par l’orgueil d’une classe de financiers aveuglés par leurs propres chimères. Certes, ils ne représentent pas la majorité contrairement aux dires des sirènes de la moralité. Mais, sans le savoir, malgré la folie de leur acte, ils ont été au cœur de l’événement. ILS ONT FAIT L’HISTOIRE.
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  • Syd Matters en couv' de Rock&Folk ?

    par Adehoum Arbane le 10.08.2010 Dans le numéro d’août 2010 du célèbre magazine Rock&Folk s’étalait sur plusieurs pages une discussion des plus singulières. Philippe Manœuvre avait réuni pour l’occasion la crème des spécialistes pour débattre du rock français et du possible retour des Noir Désir comme fer de lance du dit mouvement.
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  • Arcade Fire, voisins du succès

    par Adehoum Arbane le 04.08.2010 Depuis mon installation à Paris il y a de cela dix ans, j’éprouve une profonde indifférence pour la banlieue, pire la province. Pas de snobisme dans cette affirmation dont j’assume ici la portée et les conséquences. La province, c’est l’acceptation d’une existence morne entre barbecues (argument honteux) et ballades en forêt (là, on frise la malhonnêteté intellectuelle). Des plaisirs simples que beaucoup essayent de promouvoir benoîtement. En vain.
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  • The Coral, misters Butterfly

    par Adehoum Arbane le 29.07.2010 En France, on est à fond film choral. A Liverpool, on est à fond pour les Coral. Et pour cause. Le groupe anglais vient d’ajouter un septième opus à sa respectable discographie et ce malgré la perte de Bill Ryder-Jones, orfèvre de la guitare. Suivre un groupe à chaque livraison vous cantonne dans un appréciable confort intellectuel et c’est avec une légère appréhension que je me plongeais dans l’écoute attentive de Butterfly House.
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  • Axel & The Farmers, sans Mylène

    par Adehoum Arbane le 21.07.2010 Axel l’équilibriste. Au départ, un simple constat. Il suffit de mater la pochette pour s’en convaincre. Mais il ne s’agit pas seulement d’une fantaisie, d’une idée visuelle. Un mur flottant dans le ciel sur lequel Axel jouerait les saltimbanques à ombrelle et à chapeau. Une sorte de Mary Poppins au masculin. Pas si faux à l’écoute de ce premier opus.
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  • Tame Impala, un haut parleur de l'intérieur

    par Adehoum Arbane le 01.07.2010 Le rock a toujours été affaire de concept, de formule. Bien avant les festivals et l’avènement des super groupes (aujourd’hui, on y revient à grands pas), il y eut le temps des power trios. Power trio, power trio… Bien sûr on pense tout de suite au Jimi Hendrix Experience, à Cream. Une guitare électrique, une basse, une batterie : l’équation parfaite, simple, lapidaire comme ces trois bonnes vieilles mesures, et qui sut très vite s’adapter aux canons vaporeux du psychédélisme. Après cette brève remise à niveau, venons-en au fait. Tame Impala nous vient d’Australie, ah bon : y aurait-il au pays des kangourous des trésors inconnus comme, par exemple, des hippies en slip balançant d’épaisses chevelures sales sur des riffs un brin planants ?
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  • Syd Matters, paysages sydérants

    par Adehoum Arbane le 24.06.2010 Le voyageur expérimenté a pour habitude de déplier sa carte et choisir le lieu de ses prochaines aventures. Existe-t-il une région qu’il n’a pas encore explorée ? Sans doute. Le monde pour lui est si vaste… Sous doute autant que la curiosité qu’il ressent à chaque fois qu’il faut prendre le chemin du départ. Jonathan Morali, leader de Syd Matters, est un routard de la scène indie.
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  • Arnaud Fleurent-Didier, La reproduction

    par Adehoum Arbane le 16.06.2010 l y a cinq mois environ. Quelque part dans les méandres de l’Internet, une étrange conversation se déroulait inlassablement, en lignes de « chat » passionnées et convulsives. Certaines de ces phrases ne ressemblaient en rien à ce que l’on pouvait lire habituellement, mots et expressions saisis alors dans une orthographe html des plus rudimentaires et dont l’aspect le plus frustre ne traduisait que l’indigence, la pauvreté blême de l’esprit. Rien de tout cela n’y figurait. Cet échange quoique privé, entre deux adresses gmail, je me dois de le publier aujourd’hui.
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  • Sourya, Just a Star Gigolos

    par Adehoum Arbane le 10.06.2010 Comme aspiré par un vortex, Sourya se laissait lentement attirer par les possibilités infinies d’une électronique aux machineries multiples. Ils en étaient fous au point d’expérimenter leur nouvelle matière sonore sur des consoles de jeux aptes à produire des petites notes animales. A la manière d’un Wyatt s’accompagnant d’orgues jouets sur Rock Bottom. Sur leur dernier EP, nos quatre musiciens allaient plus loin.
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  • LSD Soundsystem, this is a live happening

    par Adehoum Arbane le 25.05.2010 « LCD, c'est un peu le groupe que tout le monde prétend kiffer, mais que personne ne connait vraiment » me disait un jour un ami dans cet instant solennel où les grandes phrases inspirent de grandes idées. A vrai dire, je ne connaissais LCD Soundsystem que de nom. Dans leur précédent opus, j’étais tombé sous le charme de New York I Love You But You’re Bringing Me Down pour ses orientations résolument pop, entre Lou Reed et Bowie période Ziggy.
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  • Avi Buffalo, avis de beau temps sur la pop

    par Adehoum Arbane le 19.05.2010 e qu’il y a de génial dans les sixties, beaucoup de choses à cette époque furent à dire vrai éblouissantes, ce sont les labels. Leurs noms résonnent encore dans mon esprit. Ils frappent l’imaginaire. Deram, Island, Parlophone, Emi/Harvest, Immediate… Immédiats, impactants, ils véhiculent la légende, c’est leur métier, leur fonction, leur sacerdoce. Leurs signatures sont restées comme des pierres angulaires de la pop : Moody Blues chez Deram, les Beatles chez Parlophone, Traffic et Fairport Convention sur Island, Stones et Small Faces sûr Immediate, Pink Floyd chez Emi. Des firmes qui firent rêver à l’époque où le business ne sombrait pas dans la folie spéculative, où les plateaux télé ne déversaient pas encore leurs flots incessants d’intellectuels triomphants annonçant avec arrogance et bêtise la fin du Libéralisme.
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  • Scout Niblett met le feu

    par Adehoum Arbane le 30.03.2010 Souvenez-vous du pèlerinage mortifère de Johnny Depp dans Dead Man, aller simple des plus initiatiques vers une mort certaine, scandé par les arpèges abrasifs de Neil Young. Ce noir et blanc iridescent, cette lenteur minimale qui avait le bon goût de portraitiser l’agonie intérieure d’un jeune homme dont le destin empruntait, tel un alluvion, un autre cours. Accompagné d’un indien lettré vers son inéluctable trépas, le voyage vous prenait aux tripes, laissant une place suffisante à l’image magnifique de Jim Jarmush et à la musique lancinante pour explorer tout le spectre des émotions humaines avec une économie de dialogues, comme au temps des films muets.
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  • Ça cloche entre Danger Mouse & Mercer

    par Adehoum Arbane le 23.03.2010 Les Side projects. Les super groupes. Les ambitions solos mégalos. Autant de concepts douteux dont le rock a le secret. Souvenez-vous de Traffic, géniale formation de pop folk parfumée aux patchoulis d’un psychédélisme à l’anglaise, subtilement sapé de sitar et de lignes de mellotron en pagaille converti deux ans plus tard en formation bourrée aux hormones de guitare héros et autres virtuoses célèbres sous le nom cryptique de Blind Faith. Le Destin Aveugle ne porta que trop bien son nom : dans la foulée Steve Winwood reprit les reines de Traffic, Clapton lança Derek & The Dominoes et Ginger Baker forma Ginger Baker’ Air Force. Ici le super groupe se résume à deux personnalités de la scène indé américaine, deux musiciens, deux trajectoires.
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  • MGMT, on flashe delirium

    par Adehoum Arbane le 16.03.2010 MGMT revient, ils ont faim, leur appétit pop moderne atteint semble t-il un paroxysme pyramidal, génial. Pour s’en convaincre, laissez-vous baiser par les 4 minutes et 16 secondes de Flash Delirium, messe cosmique explosant suite à la collision entre l’astre Syd Barrett et la planète Beach Boys, dans une myriade d’éclats de rock’n’roll, le saxo, de pop, les chœurs, et de tribulations sonores fondamentalement psyché.
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  • La quête du chef-d’œuvre maudit

    par Adehoum Arbane le 09.03.2010 Suite de mes pérégrinations discographiques pour exhumer le trésor qui saura flatter mon lectorat et contenter mes oreilles. C’est un boulot à plein t
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  • Princeton, university of pop

    par Adehoum Arbane le 02.03.2010 Titre : University of pop ou l’universalisme du flop Sous titre : de toute façon, je hais ces petits cons d’étudiants prétentieux, jeunes et syndiquÃ
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  • La pop cru 2009

    par Adehoum Arbane le 16.02.2010 Et si le meilleur venait d’un autre siècle ? En 1967, le slogan fut cinglant et un peu vain : « Etes-vous Stones ou Beatles ? ». Aujourd’hui, la ques
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  • Yeasayer, l'Afrique c'est chic

    par Adehoum Arbane le 11.02.2010   La pop indie à tendance ethnique a semble t-il la cote. Il est étonnant de constater que cette orientation exotique nous vient avant tout de la ju
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  • 2000-2009, les 69 albums les plus bandants

    par Adehoum Arbane le 27.01.2010 Les 69 albums les plus bandants de la décennie youporn figurant encore dans mon iPod 4Go Prologue L’année 1969 a été trépidante mes amis, no
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  • Top Ten des meilleurs albums en 2009

    par Adehoum Arbane le 05.01.2010 Entre chaud et froid, bons coups et coups d’éclat : Une année pas si zéro que cela. 2009, année hétéroclite. Mollassonne. Comme une bandaison san
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  • Dark was the night & bright are the day after

    par Adehoum Arbane le 15.12.2009 Les compilations recèlent par essence quelque chose de douteux. Qu’elles soient vendues dans les étals tournoyants des stations services ou dans les ray
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  • One Ring Zero, my own my precious

    par Adehoum Arbane le 26.11.2009 Chapter One Here in Brooklyn, there’s a band who create a ghotic pop with tremendous trumpet and baroque accordion. They call themselves One Ring Zero.
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  • Sourya, Dawdlewalk acte II

    par Adehoum Arbane le 12.11.2009 Chronique remix (radio edit) Je suis une authentique groupie du quatuor parisien Sourya. Quand je dis groupie, je voudrais dissiper un malentendu : même s
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  • Conjoncture et conjectures

    par Adehoum Arbane le 05.11.2009 Trois raisons de croire en l’année 2009  2008 avait été un cru d’exception. De mémoire de rock critique on n’avait pas vu ça. Fleet Foxes et
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