Se confronter à un mythe que l’on connaît dans les moindres aspects de sa vie, de son œuvre, que l’on respecte et admire, nécessite sang-froid et modestie. Et encore plus quand il s’agit d’un mythe, ici bel et bien vivant, dont on ne sait rien si ce n’est quelques bribes de discographie. Weller est immense par la somme de sa contribution à l’histoire de la musique pop, il n’en demeure pas moins et pour beaucoup, lointain, insaisissable, pour ne pas dire confidentiel. Comme s’il s’agissait vu de France du secret le mieux gardé d’Angleterre. Weller serait donc pour nous Français (difficile de dire "moi") un diamant brut, mal taillé, à peine dégrossi, un peu sauvage. On l’arrache au sol pour le contempler, puis on hésite à le jeter parce que, malgré ses apparentes imperfections, sa forme irrégulière, ses mille facettes, fascinent. Approcher Weller donc. Chose peu évidente, nous l’avons dit. L’équation semble se complexifier qui voit entrer une nouvelle inconnue. Une, enfin un. Un auteur, celui de Life from a Window, Paul Weller et l’Angleterre pop : Nicolas Sauvage. Pour couronner le tout – Grande-Bretagne oblige –, le livre reçu en PDF n’aura pas eu l’honneur d’être lu, faute de temps. Le format dématérialisé n’incite guère à l’effort. Et puis interviewer un auteur, voilà qui est encore nouveau. Intéressant mais inédit. Donc un peu intimidant. Le temps presse, le livre vient de paraître et il n’est pas question d’écrire une ligne pour la publier à Noël 2020. La curiosité étant plus forte que tout, dépassant ses craintes, l’auteur de ces lignes opte pour un angle ardissonien en diable, que voici…
Shebam : Bonjour Nicolas Sauvage, disons-le tout net : je n’ai pas lu votre livre. Je ne vais pas tenter de faire croire le contraire en citant quelques passages bien sentis, ah ça non ! Cependant, afin de mieux donner envie au lecteur de se plonger dans Life from A Window, nous allons faire une interview « NAÏF DE SERVICE ». Je vais vous poser des questions simples, tel un candide. À vous de répondre et ainsi de nous « montrer le chemin à suivre ». Comme tous les naïfs de service, non seulement on ne connaît pas Paul Weller, mais quand c’est le cas, on le connaît mal. Est-ce une vision très française ?
Nicolas Sauvage : Une grande différence sépare le public français du public britannique face à l’œuvre de Weller. Pour commencer, la notoriété de l’homme ici n’a rien de comparable avec celle dont il jouit sur son sol natal. Il faut donc composer avec le peu d’intérêt que lui accordent les Français. La culture modernistn’étant pas née à Amiens, on peut y trouver un début de réponse. Par ailleurs, une large partie de son public en France fait une nette distinction entre les Jam, le Council et son parcours en solo. C’est un peu moins le cas en Angleterre. Enfin, l’héritage des Jam est si important que beaucoup de gens ici continuent à ne percevoir en Weller que l’ex-leader du groupe. Une autre différence notable entre la France et l’Angleterre concerne le profil des amateurs de Weller. Dans son pays, c’est un artiste qui fédère un large public, dont une partie n’est pas forcément très pointue en matière de musique. En gros, il existe en Angleterre des quinquagénaires qui représentent pour Weller ce que nous connaissons avec les fans de Johnny Hallyday. Ce ne sont pas les seuls, mais ce profil existe. Les amateurs sont nettement moins nombreux en France, mais beaucoup d’entre eux sont davantage intéressés par les zones moins exposées de la musique pop. Pour les autres, il reste probablement une ex-gloire de la génération punk qui est vaguement réapparue aux côtés d’Oasis.
Shebam : Dans sa préface, le journaliste Nicolas Ungemuth, grand amoureux des Jam, avance qu’on n’est pas obligé d’être un fan transi de Weller pour analyser son œuvre ? Quel fan êtes-vous malgré tout et quelle forme de distance avez-vous dû prendre pour écrire ce livre ?
Nicolas Sauvage : Il me semble que Nicolas Ungemuth écrit plus exactement que je ne suis pas « un fan transi confit dans l’admiration de son sujet ». La nuance est importante. Pour répondre plus clairement à la question, je ne suis pas fan de Paul Weller au sens généralement accolé à ce terme. Je suis amateur voire admirateur de nombreux musiciens, mais jamais de façon inconditionnelle. C’est la même chose avec Paul Weller. Je connais intimement son œuvre mais je n’adhère pas forcément à toutes ses propositions. C’est exactement ce qui a rendu l’écriture de ce livre intéressante. Comment traiter avec la même distance les moments qui me touchent à titre personnel et ceux qui me laissent plus dubitatif ? C’est l’œuvre de Paul Weller vue dans son ensemble que je trouve en fin de compte admirable et fascinante. Si je réponds maintenant de façon globale à votre question, je suis fasciné par des centaines de musiciens mais je ne crois pas être « fan » d’un seul.
Shebam : En bon naïf de service, votre livre, c’est plutôt une biographie classique ou un vrai livre de musicologie ?
Nicolas Sauvage : Généralement la biographie « classique » de musicien me fatigue. Même s’il s’agit d’autobiographies, j’ai eu un mal fou à aller au bout des livres sur Costello, Lydon ou Neil Young… Trop peu de musique pour moi dans ce type d’ouvrage. Curieusement le problème se pose moins lorsque je lis des biographies de cinéastes. Lorsque je me suis décidé à écrire sur Paul Weller, c’est évidemment en raison d’une carrière s’étalant sur quatre décennies, d’une discographie devenue pléthorique et du caractère iconique de l’homme en Angleterre. Il serait inexact de dire qu’il n’y a pas d’éléments strictement biographiques dans le livre, mais ceux-ci sont présents uniquement s’ils ont eu un impact sur sa carrière artistique. Le reste se trouve facilement dans les archives du Daily Mail. J’ai tenté d’écrire de la même façon que je vis moi-même la musique, en établissant des passerelles et en contextualisant le plus précisément possible.
Shebam : Alors, Weller c’est un vrai rétro comme on pourrait naïvement le croire ou un authentique novateur ?
Nicolas Sauvage : « How can i be a fuckin revivalist when i’m only 18 ? »… Cette fameuse déclaration est l’une des clefs de l’univers de Weller. Je crois qu’il en est largement question dans le livre mais les références revendiquées par Weller (Motown, les Who, les Kinks…) en 77 paraissaient rétro dans le contexte du punk et de cette fameuse nouvelle vague. Clash ou les Pistols n’étaient pourtant pas très avant-gardistes non plus. Le malentendu date de cette période et accompagne encore la vision des moins familiers avec l’œuvre de Weller. En observant avec un peu plus de sérieux, on s’aperçoit qu’il lui faut seulement une dizaine d’années pour élargir considérablement le champ de ses références. Entre « Down In A Tube Station At Midnight » et « Money-Go-Round » il ne s’est écoulé que 5 ans. La distance qui sépare un album comme As Is Nowd’un autre comme 22 Dreamsest couverte en seulement 3 ans. L’évolution est pour le moins spectaculaire, non ? Cette idée de "rétro vs novateur" pour Weller me semble en fin de compte assez étrange. La seule discographie des Jam, qui ont enregistré « In The City » puis « Set The House Ablaze » trois ans plus tard, suffit à comprendre la façon de procéder de Weller. Il semble que sa carrière soit conditionnée par l’idée d’un mouvement perpétuel qui se nourrit de son insatiabilité en matière de découverte musicale. Ce n’est pas systématiquement réussi, mais accuser Weller d’immobilisme me paraît pour le moins injustifié. Nous parlons d’un homme qui s’intéresse à des musiciens aussi différents que les Beatles, Curtis Mayfield, Frankie Knuckles, Robert Wyatt, Villagers, Kraftwerk, Jane Weaver, John Coltrane ou Devendra Banhart. Ce n’est pas un scoop mais Weller n’écoute donc pas uniquement les Small Faces.
Shebam : On se rend compte qu’avec une telle diversité de styles, chacun peut aborder Weller selon son goût, s’offrir une part de lui-même. Le livre fait-il la part belle à ce constat, cette approche ?
Nicolas Sauvage : Absolument. Je reste convaincu que la vision du modernismchez Weller est celle qui colle véritablement aux racines de cette culture. C’était déjà le cas fin 79. Au moment de l’exposition du revival mod, Weller découvrait Joy Division ou Wire tout en signant quelques mois plus tard les notes de pochette d’une compilation de The Action. Le Style Council s’est aventuré dans un univers radicalement différent des marottes sixties généralement évoquées et Weller a régulièrement trouvé un point d’équilibre entre son amour pour la musique noire américaine et la nécessité d’une production contemporaine. Pour revenir brièvement sur la question précédente, la seule période rétro de Weller ne concerne que la première moitié des années 90 et, connaissant son parcours, ce choix s’explique aisément. Cela dit, la vague britpop n’était pas précisément novatrice, n’est-ce pas ?
Shebam : En effet ! Le livre aborde-t-il Weller au travers de l’homme, je ne parle pas de sa vie privée, de ses frasques éventuelles, mais l’homme au plus profond de lui-même ?
Nicolas Sauvage : Il se trouve que Paul Weller a répété à plusieurs reprises que l’essentiel se trouve dans sa musique. Je n’ai fait que suggérer ici ou là une interprétation de ses textes sous un angle plus autobiographique qu’il ne veut bien l’admettre. La personnalité de l’homme est donc, je l’espère, perceptible dans les pages du livre.
Shebam : Dans le domaine de la pop, on distingue souvent les artistes composant à la guitare ou au piano. Et Weller dans tout ça, guitare ou piano ?
Nicolas Sauvage : Au fil du temps, le piano a pris davantage d’importance dans son processus d’écriture et je crois que la maîtrise de plusieurs instruments lui a indéniablement offert un vocabulaire plus riche. Toutefois, je crois qu’il reste avant tout guitariste et chanteur.
Shebam : Question con (Dieu sait qu’il en faut parfois) : l’avez-vous déjà croisé ?
Nicolas Sauvage : Je l’ai vu en concert un grand nombre de fois mais, non, je ne l’ai jamais rencontré.
Shebam : Si oui, que lui avez-vous dit ? Étiez-vous, comme tout fan maladroit, impressionné, bégayant ?
Nicolas Sauvage : Je ne suis ni maladroit, ni impressionnable et je n’ai pas de problème de diction… Je plaisante. Et bien non, rien de tout ça.
Shebam : Parlons un peu de vous. Est-ce votre premier livre sur le rock ?
Nicolas Sauvage : C’est mon premier livre tout court.
Shebam : Au fond, question somme toute bête (une de plus), mais votre nom de famille ne vous a-t-il pas prédestiné à écrire sur le rock en général et sur Weller en particulier ?
Nicolas Sauvage : Et pourtant mon livre sur Les Chats Sauvages n’a pas trouvé preneur.
Shebam : Comment est née la vocation de l’écriture ? Qui est arrivée la première, la passion pour la musique ou celle pour l’écriture ?
Nicolas Sauvage : L’idée d’écrire sur la musique m’accompagne depuis de nombreuses années. J’ai toujours eu un rapport méticuleux et obsessionnel à la musique. J’ai eu mon premier 33 tours comme cadeau d’anniversaire pour mes 9 ans et je me souviens parfaitement bien d’avoir aussitôt écrit sur une fiche le nom des musiciens, celui du producteur etc. Je suis par la suite devenu disquaire, un métier que j’ai exercé pendant vingt ans. Au cours de cette période, j’ai continué à écrire sur la musique pour mon plaisir personnel. Je ne sais pas si le terme de vocation s’adapte à ma propre histoire mais l’idée d’écrire sur la musique a toujours existé, même lorsque ces écrits n’étaient lisibles que par moi.
Shebam : Que pensez-vous du nouveau journalisme, à l’époque de la contre-culture ? Ce croisement permanent entre ambition littéraire et critique rock faisait et fait-elle encore écho en vous ?
Nicolas Sauvage : Je n’ai pas d’avis particulier sur la question. Si je vois le nom de Guralnick sur un livre, je sais que c’est pour moi. S’il s’agit de celui de Simon Reynolds, je me doute à l’avance que je serai parfois en désaccord avec ses points de vue mais que le livre me fascinera et me proposera une vision. Le nom de Lester Bangs me promet de vrais éclats de rire alors que celui de Greil Marcus me plongera probablement dans un sommeil profond. Nouveau journalisme, ambition littéraire, critique rock, Tout cela me dépasse un peu dans le cadre de la musique.
Shebam : Comment avez-vous procédé pour Life from a Window? Quelle fut votre manière d’appréhender un tel projet ? Racontez-nous l’arrière-boutique d’un auteur s’attelant à un mythe de la pop.
Nicolas Sauvage : J’ai découvert Paul Weller il y a trente ans et, comme pour la plupart des musiciens qui m’intéressent, ai suivi avec la plus grande attention son évolution artistique. La matière première était donc stockée dans un coin de ma tête depuis très longtemps. J’ai la chance de bénéficier d’une très bonne mémoire, ce qui fut d’une grande aide au moment de la rédaction. Le plus gros enjeu était de pouvoir replacer systématiquement Weller dans les différentes phases de mutation de la pop anglaise. Pour ce faire, j’ai préparé en amont une sorte de journal annuel dans lequel étaient consignées toutes les références que je souhaitais évoquer.
Shebam : D’ailleurs, que signifie ce sous-titre énigmatique ? Ami lecteur, gare au spoil !
Nicolas Sauvage : Le titre complet est « Life From A Window : Paul Weller et l’Angleterre Pop ». « Life From A Window » est le titre d’une chanson qui figure sur le deuxième LP des Jam et dont le sens me semblait bien illustrer l’aspect ultra-référencé de l’univers « wellerien ». L’idée de Paul Weller et l’Angleterre pop indique la volonté d’inscrire le musicien dans un décor global. Il m’a semblé intéressant de me mettre à la place d’un lecteur qui souhaiterait également établir des liens entre Weller et la musique anglaise des quarante dernières années.
Shebam : Vous êtes enseignant à l’université. Les qualités d’un professeur ont été utiles pour écrire ce livre ? Je parle de la rigueur scolaire, de la méthode, du souci de la documentation.
Nicolas Sauvage : L’enseignement n’est pas mon activité principale. Je travaille comme chargé de médiation culturelle pour une salle de concert. En plus de cela, je propose régulièrement des conférences sur l’histoire de la musique et j’interviens à l’université comme enseignant vacataire. Aucune aide de ce côté-là… Je suis autodidacte, ma scolarité n’est pas allée au-delà du collège.
Shebam : Comment sort-on de l’écriture d’un livre ? Cela exige-t-il des sacrifices, je pense notamment à la vie de couple ou de la famille ?
Nicolas Sauvage : C’est un travail qui prend beaucoup de temps mais l’enthousiasme qui l’accompagne peut être contagieux avec ses proches. La notion de sacrifice ne m’a jamais traversé l’esprit lorsque je passais du temps sur ce livre.
Shebam : Quels sont vos futurs projets, s’il n’est pas trop tôt pour en parler ?
Nicolas Sauvage : C’est un peu tôt car je viens de commencer, mais un autre livre devrait arriver un de ces jours.
Shebam : Vous connaissez la question « Quel livre emporter sur une île déserte ? ». Quelle île déserte emporteriez-vous dans un livre ?
Nicolas Sauvage : L’Angleterre, tant qu’il est encore temps…
Shebam : Avant dernière question avant de se quitter : vous a-t-on déjà fait la blague "Paul, Weller est-il ?" ?
Nicolas Sauvage : Un membre des Wailers, l’acteur qui joue dans Robocop… j’avais pensé à celles-ci mais j’avoue ne pas avoir vu venir la vôtre.
Shebam : La der des ders. On inverse les rôles : posez-moi une question ? Interdit de me demander si je finirai par lire votre livre. Je plaisante. Vous pouvez tout me demander. Enfin presque tout.
Nicolas Sauvage : Si vous deviez ne garder qu’une chanson signée Weller ?
Shebam : Une question difficile, mais une bonne question. D’habitude on me demande si je joue d’un instrument, pourquoi je n’ai pas fait de musique. Refermons cette parenthèse. Comme vous l’avez dit, Weller c’est 42 ans de pop. De multiples réinventions au gré des époques, des groupes, des collaborations. Par ailleurs et comme je vous l’avez déjà dit en préparant cette interview, je ne connaissais le Paul Weller des Jam que de nom. Je n’avais jamais prêté une attention particulière à sa musique. C’est un tort, je le concède. Depuis j’ai découvert ses albums, notamment Setting Sons. Mais si je devais retenir ne serait-ce qu’une chanson, je choisirais sans hésiter My Ever Changing Moodsde Style Council, la version album, acoustique, pas l’autre. Mon frère avait Café Bleuen K7. Il écoutait cet album en boucle, il était dans sa période BCBG pré-jazz. Et moi, je me glissais dans sa chambre pour capter un peu de cette pop culture de grand frère. Tous les benjamins font ça, je pense. J’avais moi aussi copié la K7 tant aimée. Parmi tous les excellents titres, My Ever Changing Moodsm’a tout de suite transpercé le cœur. C’est une ballade profonde et élégante, superbement écrite et magistralement interprétée. Les paroles sont très touchantes puisqu’elles parlent de Weller. Moi, quand j’étais môme, je me disais qu’il s’agissait d’une chanson d’amour classique mais ultime. Je rêvais de mettre ce morceau parmi d’autres ballades sur une compilation et de l’offrir à une fille pour lui montrer à quel point j’étais un garçon sensible, différent. Bon, ça ne marche pas trop, ça. Le romantisme, les compiles en K7, les poèmes, mais je garde à 44 ans cette chanson qui me fait aujourd’hui le même effet qu’hier, quand je l’ai découverte pour la toute première fois.
Nicolas Sauvage : Un choix intéressant et une chanson fondamentale du répertoire de Weller. J’espère que le livre permettra une plongée totale dans son répertoire. Il y a tant d'autres histoires personnelles à construire. C'est peut-être là que réside le talent si singulier des grands songwriters ; une étrange sensation d'être en présence de chansons écrites spécialement pour nous.
Interview terminée. Sur ces mots en guise de point final. Hélas, impossible de gloser davantage, de témoigner d’un ressenti quelconque. Nicolas Sauvage habite à Besançon et nous nous sommes prêtés au jeu des questions/réponses à distance, par mails interposés. Que dire après ça ? Que cette interview n’a pas eu pour seule vocation d’appâter le lecteur et chaland. Il se trouve que l’intervieweur a été pris à son propre piège, convaincu qu’il est dorénavant de lire ce bon gros morceau d’Angleterre wellerienne. S’il pousse l’expérience plus loin, comme vous lectrices, lecteurs, il ira même jusqu’à avaler toute la discographie des Jam comme on vide en cachette un pot de confiture. Et pourquoi pas celle de Weller dans ses instants solo ? En effet, « il y a tant d'autres histoires personnelles à construire » vient de nous confier Nicolas Sauvage. Que des chansons puissent résonner en nous, qu’elles révèlent des aspects de nous-mêmes ou qu’on se les approprie à jamais, voilà le talent des grands maîtres de la pop.
Nicolas Sauvage, Life from a window, Paul Weller et ll'Angleterre Pop (Camion Blanc)
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