Oh ! CB et ses premiers aveux
Ça y est ! On l’attendait ! La perte du triple A ? Les dernières photos de vacances de DSK ? Non. On l’espérait, elle arrive, la déclaration de candidature de Charles-Baptiste au titre de meilleur espoir pop de l’année 2012 (année du changement fallait-il le préciser). Mieux qu’un Jean Dujardin resté muet, encore plus intouchable qu’un gang de fauteuils roulants échappés du 9-3, Charles-Baptiste, CB pour les intimes (comme le mentionne la pochette de son premier Ep), déboule dans un paysage musical encore vermoulu avec des chansons fortes, drôles, rock, variét’ mais ô combien contemporaines. Ses premiers aveux, avouons-le, sonnent justes. On y croit, enfin, on croit en lui, à son talent, sa vision, son programme, ses propositions chocs pour sauver la chanson française d’un hivernage trop longtemps prolongé. Il suffit d’un teaser pour percevoir le potentiel, savourer les textes, leurs sidérantes intelligences, les mélodies, tantôt lentes, tantôt punk, et la production qui donne à l’ensemble sa confondante cohérence. Déjà, des hymnes comme Dans Ma Chambre d’Adolescent et Aussi Cool Que Toi fonctionnent merveilleusement. Ils sauront trouver une place de choix dans la future tracklist du premier album. Au milieu d’œuvres plus personnelles où la tendresse acide est reine. Sortie prévue en fin d’année, apothéose, climax, paroxysme ; l’apocalypse déjà scénarisée par Hollywood n’en sera que plus joyeuse ! Ainsi, Charles-Baptiste a sans le savoir déjà exaucé le vœu d’Almodovar quand il déclarait « J’espère un jour ne plus être à la mode pour devenir un classique ». On y est.
http://www.youtube.com/watch?v=Xt54Xhdet_8&feature=youtu.be
http://www.off.tv/?post_type=video&p=3734#/video_3734_off-session-charles-baptiste
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