Après avoir été adoubé par Alan McGee dans The Guardian, Sourya continue son ascension et je crois que nous pouvons le dire : celle-ci paraît irréversible tant leur savoir-faire, leur force de frappe éclaboussent le visage de la Culture Indie en une jouissante déflagration organique, aussi sensuelle que robotique. Sourya serait donc l’orgasme du futur ? En attendant, ce très beau clip, originel et original, nous met sur la voie. La musique y fonctionne par strates sonores se superposant malicieusement pour créer un édifice complexe et puissant. Anatomy Domine ou la réponse en clin d’œil à Astronomy Domine des Pink Floyd, une lente progression vers les étoiles où chaque scintillement se matérialise par un crépitement électronique, imposant alors la science musicale de Sourya avec fiction à la clé : cet enfant filmé en close up nous renvoie au fœtus rose qui clôt la séquence finale de 2001, l’odyssée de l’espace. Sourya est l’avenir, en France tout du moins, mais il n’est pas dit que leur prochaine production enregistrée ne fasse l’effet d’une bombe (Anatomy) au Royaume-Uni et dans le reste du monde. Oui Allan, ils sont à la fois Beach Boys et punk, harmoniques et métronomiques, passions et pulsations, psychés et boostés, ils sont tout cela à la fois, en un grand mixe bandant et furieusement classe. Moi, je suis tombé sous la domination Sourya pour ne plus jamais m’en relever… Et danser sur la piste galactique comme un spationaute-ballerine.
Sourya, Anatomy Domine (A Quick One Records)
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