À la mémoire de Ron Asheton

par Adehoum Arbane  le 06.01.2009  dans la catégorie Récits & affabulations

Décibels sur les murs de la révolte, riffs
Sauvages psalmodiant sous une voix monotone.
Est-ce Iggy ? Non, c’est la mort blême dont les griffes
Viennent d’enserrer la dépouille de Ron.

No fun, chantent les rues refroidies de Detroit
Comme autant d’hivers raides sur les industries,
Comme autant de chemins vers un couloir étroit
Dont le sens inique indique la fin d’une vie.

Nous tomberons chacun dans le noir trou de terre
Du Temps qui pardonne lorsqu’il nous surprend, las
D’être, et qui nous prend, nous pliant à son mystère.

Brisé fut le cœur d’Asheton par la mort cynique
En un cri sardonique, outrée façon L.A.
Blues, mon blues à moi sera un sonnet sonique.

 

 

 


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