Carnets de déroute-Chapitre 1 : Iggy en live !
Chapitre 1, deuxième partie
Ron Asheton, lui, impavide déploie tout son talent (restreint) pour envoyer du bois et du bruit tandis que Scott Ashton rivé à ses fûts, frappe de façon métallique. Tous les vieux morceaux y passent à commencer par Loose puis Steve Mackay rejoint le groupe pour une série de morceaux illuminés par son sax livide. Superbe. Vraiment bien pour quatre vieux sur le retour (en grâce). Merde, c’est fort, c’est bon, ça sent la sueur et le rock, le fer et le feu, on est à l’usine, au cœur du Michigan, les rouages électriques hurlent à mes oreilles et celles-ci se mettent à bander, les petites traînées, elles se dressent, se tordent dans un mouvement de chair malaxée, comme dans un vieux Cronenberg. Dans la salle c’est l’extase, les vieux rockers ont dévissé leurs vieux culs de leurs strapontins standardisés et ils dansent maintenant les bougres, ils secouent leurs carcasses en cuir, comme des zombies SS ; dans la fosse, les lions sont lâchés tant et si bien qu’à la fin du set après une rappel à l’ordre qui nous vaut les honneurs d’un second I Wanna Be Your Dog, la salle se vide comme un estomac laissant ça et là des corps extenués dont celui d’une jeune fille qui hurle avec un accent anglais à couper au couteau des « Iggy Again » ou quelques « Fuck you Iggy » ; Enfin je présume qu’elle se trouve légèrement désappointée par la fin du show, 1h30 de concert sans alcool, ça laisse des séquelles. Je suis pour ma part rincé et songe fortement à en faire de même avec mon gosier quand une voix me hèle tel un taxi. Je me retourne alors, un mec arborant une junkie jacket en cuir me fait signe de le suivre, ce que je fais avec discrétion, essayant de détourner ainsi l’attention du quidam rocker.
A suivre...
Ron Asheton, lui, impavide déploie tout son talent (restreint) pour envoyer du bois et du bruit tandis que Scott Ashton rivé à ses fûts, frappe de façon métallique. Tous les vieux morceaux y passent à commencer par Loose puis Steve Mackay rejoint le groupe pour une série de morceaux illuminés par son sax livide. Superbe. Vraiment bien pour quatre vieux sur le retour (en grâce). Merde, c’est fort, c’est bon, ça sent la sueur et le rock, le fer et le feu, on est à l’usine, au cœur du Michigan, les rouages électriques hurlent à mes oreilles et celles-ci se mettent à bander, les petites traînées, elles se dressent, se tordent dans un mouvement de chair malaxée, comme dans un vieux Cronenberg. Dans la salle c’est l’extase, les vieux rockers ont dévissé leurs vieux culs de leurs strapontins standardisés et ils dansent maintenant les bougres, ils secouent leurs carcasses en cuir, comme des zombies SS ; dans la fosse, les lions sont lâchés tant et si bien qu’à la fin du set après une rappel à l’ordre qui nous vaut les honneurs d’un second I Wanna Be Your Dog, la salle se vide comme un estomac laissant ça et là des corps extenués dont celui d’une jeune fille qui hurle avec un accent anglais à couper au couteau des « Iggy Again » ou quelques « Fuck you Iggy » ; Enfin je présume qu’elle se trouve légèrement désappointée par la fin du show, 1h30 de concert sans alcool, ça laisse des séquelles. Je suis pour ma part rincé et songe fortement à en faire de même avec mon gosier quand une voix me hèle tel un taxi. Je me retourne alors, un mec arborant une junkie jacket en cuir me fait signe de le suivre, ce que je fais avec discrétion, essayant de détourner ainsi l’attention du quidam rocker.
A suivre...
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