Alone Again Or, Love
Love, une incantation, une incarnation, le premier groupe multi racial à émerger à L.A. Forever Change sera son chant du cygne, une œuvre accomplie où les arrangements complexes sont les enluminures parfaites pour les folk songs d’Arthur Lee et du très regretté Bryan MacLean à qui l’on doit justement le sublime Alone Again Or qui ouvre l’album. Trompette mariachi et guitare hispanisante donnent le ton avec en contrepoint, la voix enfantine et blême de Bryan, le gentil baladin du groupe. On est en 1967, le rêve californien déploie son kaléidoscope d’espoirs désenchantés et Love de crier, avec sa morgue philharmonique, son message de paix et d’amour.
Commentaires
Crosstown Traffic
23.06.2006
La légende veut même qu'on doive beaucoup plus à Bryan MacLean que cette unique et sublime pépite : http://crosstowntraffic.zumablog.com/index.php?sujet_id=1813